L’Autorite nationale des mesures correctives commerciales a tenu hier une consultation publique à Antanimena. Le débat sur la surtaxe de 32% sur le lait concentré importé était à l’ordre du jour. Comme prévu, la consultation publique autour du lait concentré importé s’est tenue hier à Antanimena. Le débat sur la taxe additionnelle de 32% sur ce produit à titre de mesure de sauvegarde imposée par l’ANMCC était au menu. Cette entité a été saisie par l’entreprise Socolait face à une importation massive qu’elle estime constituer un danger pour l’industrie et la production locale. « C’est une étape exigée par la loi et gage de l’intérêt public dans la mesure de sauvegarde. C’est aussi une rencontre entre les parties intéressées par l’enquête notamment les producteurs locaux, ceux des pays d’origine des produits importés, les importateurs locaux et les associations de consommateurs » a tenu à souligner Barthelemy, directeur général de l’ANMCC. Des représentants de toutes ces entités ont assisté à cette consultation publique. Les débats étaient ainsi fort animés. L’enjeu financier des uns et des autres est énorme. L’entreprise Socolait représenté par l’administrateur Frédéric Andriamaharo a soulevé une concurrence déloyale du fait que sa société utilise du lait frais pour ses produits alors que certains produits importés sont faits à base de lait condensé. Il a soutenu que la taxe additionnelle de 32% est nécessaire pour protéger la filière locale « C’est une chaîne de valeur qui implique plusieurs opérateurs, des éleveurs de vache, qui sont au nombre de trois mille. Cette mesure permet d’encourager ces opérateurs à augmenter leur production » a-t-il soutenu. L’administrateur de Socolait a révélé que son entreprise dispose encore d’une bonne marge dans la capacité de production. « En tant qu’industriel, c’est une ouverture vers les potentiels investissements. C’est également une incitation à d’autres entreprises d’investir dans la filière » a-t-il martelé. Les adversaires de l’application de la taxe additionnelle provisoire ne se sont pas laissés faire. Ils ont défait un a un les arguments de Socolait.
L’Autorite nationale des mesures correctives commerciales a tenu hier une consultation publique à Antanimena. Le débat sur la surtaxe de 32% sur le lait concentré importé était à l’ordre du jour. Comme prévu, la consultation publique autour du lait concentré importé s’est tenue hier à Antanimena. Le débat sur la taxe additionnelle de 32% sur ce produit à titre de mesure de sauvegarde imposée par l’ANMCC était au menu. Cette entité a été saisie par l’entreprise Socolait face à une importation massive qu’elle estime constituer un danger pour l’industrie et la production locale. « C’est une étape exigée par la loi et gage de l’intérêt public dans la mesure de sauvegarde. C’est aussi une rencontre entre les parties intéressées par l’enquête notamment les producteurs locaux, ceux des pays d’origine des produits importés, les importateurs locaux et les associations de consommateurs » a tenu à souligner Barthelemy, directeur général de l’ANMCC. Des représentants de toutes ces entités ont assisté à cette consultation publique. Les débats étaient ainsi fort animés. L’enjeu financier des uns et des autres est énorme. L’entreprise Socolait représenté par l’administrateur Frédéric Andriamaharo a soulevé une concurrence déloyale du fait que sa société utilise du lait frais pour ses produits alors que certains produits importés sont faits à base de lait condensé. Il a soutenu que la taxe additionnelle de 32% est nécessaire pour protéger la filière locale « C’est une chaîne de valeur qui implique plusieurs opérateurs, des éleveurs de vache, qui sont au nombre de trois mille. Cette mesure permet d’encourager ces opérateurs à augmenter leur production » a-t-il soutenu. L’administrateur de Socolait a révélé que son entreprise dispose encore d’une bonne marge dans la capacité de production. « En tant qu’industriel, c’est une ouverture vers les potentiels investissements. C’est également une incitation à d’autres entreprises d’investir dans la filière » a-t-il martelé. Les adversaires de l’application de la taxe additionnelle provisoire ne se sont pas laissés faire. Ils ont défait un a un les arguments de Socolait.