Environnement dans l'Atsimo Andrefana - Les questions qui fâchent soulevées


Le thème « Le temps de la nature » a alimenté la journée mondiale de l’Environnement dans la région Atsimo Andrefana. Des questions et des réponses apportées. Insoutenable. L’Environnement de la région Atsimo Andrefana subit de multiples pressions. Des pesées qui ne seront plus tolérables à la longue, en raison de l’exploitation de ressources irréfléchie, du changement climatique et du trafic impuni des ressources. Près de trois-mille cinq cent cinquante (3550) points de feux ont par exemple, été constatés depuis le dé but de l’année. Le s quelques 2 677 000 ha de forêt dont dispose la région Atsimo Andrefana, se retrouvent tous les jours, menacés par les défrichements, les carbonisations illicites pour des exploitations de charbon, l’érosion des sols, les déforestations, sans parler de la disparition de ses bois précieux et de sa faune endémique. La Journée mondiale de l’Environnement, marquée tous les 5 juin, a été une occasion d’échanges entre autorités régionales, ONG et les médias, pour soulever les épines au pied du domaine de la protection de l’environnement. « Des points de feu se sont produits de manière précoce cette année. D’habitude, ils sont constatés vers le mois de septembre ou octobre, mais cette fois-ci, ils apparaissent déjà » rapporte Soary Randrianjafizanaka, directeur régional d e l’Environnement et du développement durable (DREDD) pour Atsimo Andrefana. Ces trois mille cinq cent-cinquante feux sont expliqués être des feux de forêt et de non forêt. « Pour l’heure, seule la localisation des points de feux est visible par satellite, et non pas la superficie totale touchée » explique encore le DREDD. Éducation Le nombre de sacs de charbon autorisés à être commercialisés est limité alors que des milliers d’autres exploitants ravagent la forêt sans autorisation. Les districts de Beroroha, Ankazoabo, Sakaraha ou encore Morombe sont cités être les champions de feux de forêt. A des fins de pâturage pour les bovidés, charbons ou encore utilisés par les dahalo pour effacer leur trace. Outre les délits forestiers difficilement répréhensibles, d’autres menaces sur la biodiversité ont été évoquées. La question environnementale des exploitations minières notamment à Ampanihy, le trafic et braconnage de tortue Radiata, les problématiques d’exploitation de mangrove à Toliara et à Morombe ont été débattues. « Malgré cette topographie pessimiste de la situation, des avancées ont été réalisées en matière de protection de l’environnement. Le fokonolona est mobilisé dans les actions de protection de son environnement direct. En cas de délit, les notables locaux font objet d’enquête en cas de non détermination et de dénonciation des vrais coupables des délits et infractions sur l’environnement. C’est une organisation locale qui porte déjà ses fruits » explique encore Soary Randrianjafizanaka. Les présumés coupables sont ensuite amenés aux portes de la Justice. Mais beaucoup sont relaxés, souvent faute « de charges condamnables ».
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