Circulation des personnes - Des gens évitent les routes nationales


Les routes nationales sont fermées aux passagers depuis le 20 mars, le premier jour où le pays est entré dans le confinement. Pourtant, la réalité montre que la circulation des personnes continue clandestinement. Des gens prennent le raccourci pour se déplacer. Dans la région Vatovavy Fitovinany, quarante huit personnes sont mises en observation. « Elles ne sont pas suspectes mais seulement soumises à un contrôle sanitaire après leur arrivée », selon le Centre de commandement opérationnel Covid-19 (CCO) à Manakara sur sa page Facebook. Après l'étude de leur cas, il est constaté que ces personnes auraient évité les voies principales. Une source locale a affirmé que « les passagers n'attendent pas l'ouverture des transports sur les routes nationales. Ils prennent le Coridor à l'Est. D'autres traversent la voie ferroviaire à pied depuis Fianarantsoa pour arriver à Manakara. Il y a ceux qui rament en pirogue sur le canal des Pangalanes ». Manakara redouble de vigilance face à la lutte contre le coronavirus. Ceux qui ne portent pas de masque sont punis. La sensibilisation est renforcée puisque « le district ne dispose que de dix huit lits seulement pour accueillir les patients, si jamais des cas positifs étaient découverts », émane le CCO Covid-19 régional. Des barrières sanitaires sont érigées sur les routes nationales. Toutes les régions touchées par la pandémie de Covid-19 ont pris la disposition de contrôler la circulation des personnes sur tous les coins des issues. Mais cela n'empêche pas les gens de se déplacer pour qu'ils reviennent à leur région d'origine. Plusieurs familles sont bloquées dans les villes qui respectent le confinement. Vu les instructions en vigueur qui n'autorisent que les transports des marchandises, le droit des personnes de circuler librement est atteint. Or, d'après le rapport du CCO Covid-19 d'Ivato, le déplacement clandestin des gens favorise la propagation de la contamination par contact de la pandémie. Tel cas est observé entre autres à Antsirabe où une famille a réussi à y entrer durant la fermeture des routes nationales. De même, à Fenoarivo Atsinanana, l'arrivée des gens qui ont pris des raccourcis se multiplie, comme l'ont annoncé les sénateurs élus dans la province de Toamasina lors de la séance de questions-réponses entre le Sénat et le gouvernement, la semaine dernière.
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