Malgache maltraitée - Un ex-militaire condamné à la Réunion


Jugé avant-hier pour maltraitance et violence conjugale contre son épouse, une ressortissante malgache, un ex-militaire français a été condamné. Un ex-militaire français a été condamné avant-hier pour maltraitance sur son épouse, une Malgache âgée de cinquante-quatre ans. Lorsque le tribunal réunionnais a rendu son verdict, le Français a écopé de douze mois de prison avec sursis accompagnés de l’obligation de suivre un stage de sensibilisation aux violences conjugales. Il est de surcroît interdit d’entrer en contact avec son épouse, de porter ou détenir une arme à feu pendant une période de trois ans et prend deux ans d’inéligibilité. Les scènes de ménage qui ont déchiré la vie familiale du couple étaient nombreuses. Celle survenue le 5 février avait par ailleurs connu une résonnance particulière ayant abouti à la condamnation du chef de famille. Partageant leur vie depuis trois ans après s’être rencontrés à Madagascar, l’ex-militaire français et la quinquagénaire malgache se sont installés à Tampon, à la Réunion. Ils fêtaient un anniversaire le jour où tout a fini par basculer. L’ex militaire s’est emporté car il n’y avait pas de bougie sur le gâteau, comme le relate la presse réunionnaise. Gâteau sans bougies Furieux, il aurait jeté son verre de whisky, puis le gâteau, au visage de celle dont il était censé célébrer la naissance. Tel un forcené, le Français se serait ensuite jeté sur sa femme pour l’attraper par les épaules et lui asséné trois coups de tête en plein front, tout en l'insultant. Ensuite, il aurait utilisé son téléphone pour porter des coups sur la tempe de son épouse. Informée de la situation, une amie de la Malgache a alerté les autorités. Elle a, dans la foulée, relaté le calvaire de celle-ci. En arrivant sur les lieux le lendemain, les gendarmes ont retrouvé la femme dans un état qui reflète ce qu’elle a subi la nuit. Me Mélanie Thieffry, l’avocate de la victime dénonce de nombreuses formes de maltraitances. «Monsieur ne considère pas madame», a-t-elle clamée haut et fort tout en dénonçant une domination totale. Pour sa défense, l’ex-militaire a mis en avant que les violences et les insultes seraient réciproques et même exagérées.
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