Kidnapping - Douze ravisseurs jetés en prison


Douze individus ont été envoyés derrière les barreaux au terme de leur passage au parquet près le tribunal de première instance d’Antana­narivo, jeudi soir. Les sept, dont un garçon de 13 ans et deux femmes, sont à Antanimora et les cinq autres à Tsiafahy. Ils ont été soupçonnés d’être les auteurs et complices de deux derniers enlèvements survenus dans le district d’Anjozorobe, le 27 avril et le 2 mai. Deux individus, leurs coinculpés, ont, pour leur part, bénéficié d’une liberté provisoire en attendant leur comparution à la barre de la cour criminelle. D’autres membres du groupe criminel continuent de jouer au chat et à la souris avec les gendarmes et l’Armée dans une zone limitrophe des régions Anala­manga et Alaotra Mangoro, selon les informations fraîchement recueillies. Ils sont équipés de kalachnikov. Ils détiennent encore cinq otages dont deux enfants. Les familles de leurs prisonniers auraient déjà engagé des pourparlers avec eux, mais ils leur ont réclamé une rançon exorbitante. Des gendarmes son t toujours sur le terrain pour libérer les otages, selon les explications reçues lors d’un point de presse organisé par le groupement de la gendarmerie d’Analamanga mercredi. Chasse à l’homme « Aucun nouvel accrochage n’est survenu jusqu’ici. L’opéra­tion se poursuit », indique notre interlocuteur officier à la compagnie Imerina Central qui est saisie de l’affaire. Les kidnappeurs ont sévi depuis bien longtemps à Anjozorobe. Ils appartiennent aux groupes de Del Kely, de Dah Mena et de Jarifa. « Ils viennent de Tsiroanoman­didy, de Mandoto et d’Antananarivo. Ils ont été repoussés lors d’une véritable chasse à l’homme menée par les gendarmes et militaires dans le district de Tsaratanàna. Certains ont été tués et d’autres capturés et mis sous les verrous. Puis, les survivants et leur chef Del Kely se sont déplacés vers Anjozorobe », raconte la gendarmerie nationale. « Plusieurs localités de notre district sont devenues invivables. Une dizaine de hameaux ont été désertés. Au moins, deux écoles primaires publiques ont dû être fermées à cause de l’insécurité. Les dahalo menacent de kidnapper les élèves et enseignants », relate un notable.
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