Musique - Fatoma, explore de « l’urbain progressif »


Une bombe à retardement. Le compte à rebours commence pour Fatoma Renée Mariane, la lauréate de Pazzapa XV. Elle sortira dans les prochains jours six morceaux qui surfent sur une nouvelle vague appelée « urbain progressif », un style dans lequel la nouvelle voix d’Antsiranana trouve son aise. « L’urbain progressif rassemble tous les styles de musique avec une base urbaine. Mon manager m’a conseillée que ma personnalité et ma voix correspondent avec ce nouveau style. Effectivement, c’est vrai pour moi qui aime danser. Je m’éclate en le faisant. Je chante en bilingue pour élargir le cible. Ces morceaux racontent la vie de tous les jours, avec des textes engagés aussi, par moment », explique-t-elle. Il lui a fallu des mois pour s’approprier et peaufiner ces produits avec lesquels elle compte se démarquer des autres chanteuses. « Le Studio Tank Rec s’est chargé du son. Nous allons les balancer un à un sur les plateformes dans les prochains jours. Et on compte bien surprendre tout le monde. Fatoma a fait ses preuves dans Pazzapa XV. Et nous avons concocté des projets qui soulignent son talent », ajoute Tank Rec, son manager. Pour Fatoma, c’est la réalisation de son rêve d’enfance qu’elle a longtemps mis entre parenthèses pour finir ses études de médecin vétérinaire. Consciente du talent de sa fille, sa mère l’a incitée à participer au Pazzapa en 2018 pour représenter Antsiranana. Fatoma a occupé la plus haute marche du podium lors de la finale nationale, sans trop de peine avec sa voix enveloppante, son allure séduisante, sa maturité, et son caractère posé et réfléchi. Elle possédait tous les atouts d’une grande star. «Pazzapa était un tremplin pour moi. Tout naturellement à Antsiranana, des contacts se sont créés et je me trouve actuellement entourée de professionnels. C’est prometteur pour se forger une bonne carrière dans la musique », constate-t-elle.
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