Journalisme sportif - Jules Miandriniaina vit de sa passion


Sortant de l’école supérieure spécialisée du Vakinankaratra, Jules Miandriniaina a exercé le métier de journaliste depuis 2010. Il est depuis toujours passionné de la radio. Rêve réalisé. Jules Miandri­niaina, un nom qu’on entend souvent à la Radio Don Bosco, en est à sa dixième année de carrière de journaliste. Ce sortant de l’École supérieure spécialisée du Vakinankaratra en filière communication et journalisme a été depuis longtemps séduit par les journalistes sportifs de la Radio nationale malgache. Il a gagné en 2014 le trophée de meilleur investigation à l’issue de la « formation des jeunes journalistes » organisée par la fondation Frederich Ebert Stiftung et GIZ. Il avait débuté le métier à la Radio Haja à Antsirabe de 2010 à 2012 et a poursuivi son parcours depuis 2012 à la Radio Don Bosco, jusqu’à ce jour. Il y est l’initiateur et présentateur d’une émission sportive baptisée « Lenta sy Tanjaka » depuis juillet 2013. C’est un magazine hebdomadaire d’une demie heure à partir de 8h30 tous les samedis. Jules et son équipe y proposent quatre rubriques à chaque émission entre au­tres les actualités nationales, les invités, les actualités internationales et un portrait d’un(e) athlète célèbre malgache. « Je suis depuis des années passionné de l’émission sportive de la RNM Ainga sy Hery. J’ai toujours apprécié leur traitement d’informations et surtout la retransmission en direct de matches de football des Scorpions ou des Barea commentés par Daniel Randriamaro et Tsitohaina Ramarolahy… J’étais aussi fasciné par les insolites internationales de Guy Francis. Et j’ai été influencé plus tard », raconte Jules sur son choix du journalisme sportif radio. « Ce qui complique souvent la tâche c’est qu’on doit faire du terrain pour avoir les interviews sonores… Des fois, on a du mal à maîtriser certaines règles de jeu et termes techniques, et là il faut se documenter pour ne pas se perdre », énumère t-il des difficultés rencontrées dans le métier. Discrimination Pourtant il préfère toujours la radio, car c’est plus facile à réaliser, elle couvre beaucoup plus de cibles c’est à dire d’auditeurs. De plus, la Radio diffuse en premier les infos, avant la télé et la presse écrite. Et le journalisme sportif est plus facile à traiter par rapports aux autres rubriques qui doivient respecter la ligne éditoriale. Mais vu le contexte dans le pays, « dans une station radio, on doit être polyvalent et traiter toutes les rubriques». Ce qui le choque dans le métier c’est que les organisateurs d’événements ne les considèrent pas comme les journalistes des autres rubriques et ne les emmènent pas couvrir des activités dans les régions.
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