Climat des affaires - Hausse des investissements étrangers


Les investissements directs étrangers ont connu une hausse de 9,6% par rapport à 2016 au cours du premier trimestre selon la Banque centrale. En croissance. Les Investisse­ments directs étrangers (IDE) ont enregistré une hausse selon les informations publiées par la Banky Foiben’i Madagasikara (BFM) à l’occasion de la réunion du comité monétaire de cette institution, vendredi. Selon ces informations, cette hausse est de 9,6% durant le premier trimestre de cette année. « Celle-ci est tirée par les capitaux au profit des entreprises franches et des compagnies de télécommunication et de construction », peut-on lire sur le document. Au cours du premier trimestre, Mada­gascar a fait entrer 85,2 mil­lions de DTS contre 77,8 mil­lions de DTS pour la même période en 2016. « La croissance des investissements est constatée dans les entreprises franches que ce soit celles des services ou du textile. Dans ce qu’on dit service, on peut noter les entreprises ayant des activités de centres d’appel ou de services informatiques.  En ce qui concerne le secteur télécom, les opérateurs ont investi énormément dans le développement des infrastructures, notamment dans l’extension des zones de couverture », a expliqué Alain Hervé Rasolofon­draibe, gouverneur de la BFM, vendredi, à Antani­narenina. Fragile stabilité Selon les informations recueillies auprès de l’Eco­nomic development board of Madagascar (EDBM), organisme chargé de la promotion des investissements dans le pays, le nombre d’entreprises créées dans le secteur du centre d’appels ou dans celui des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) ne cesse de croître. Entre 2005 et 2016, ils sont quatre vingt-cinq centres d’appel à avoir choisi de s’installer dans le pays. Cette amélioration progressive du climat des affaires à Madagascar est un signal fort pour les investisseurs. Le gouvernement avait procédé à différentes réformes, surtout au niveau de l’assainissement du climat des affaires, dont le seul objectif est de les rassurer. Toutefois,  le tissu économique de la Grande île reste très fragile. L’instabilité politique reste un obstacle majeur ayant déjà entraîné le blocage des investissements publics, et de très nombreux départs d’investisseurs. Durant la crise politique majeure qu’a traversée le pays entre 2009 et 2013, les IDE en direction de Madagascar ont fortement baissé. En 2014, par exemple, le pays n’a reçu que 290 mil­lions de dollars d’investissements étrangers. En 2013, les secteurs des activités financières, extractives et des télécommunications ont regroupé près de 80 % du flux des IDE. Lova Rafidiarisoa
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