Ambatolampy - Un ex-détenu et sa bande attaquent trois individus


Huit bandits conduits par un ex-détenu de Tsiafahy ont sévi à Marohisana à Ambatolampy. Trois villageois ont été blessés et deux millions d’ariary dérobés. LA terreur s’est installée hier aux petites heures à MarohisanaAmbohipihaonana, dans le district d’Ambatolampy. Aux alentours d’une heure du matin, huit bandits armés ont attaqué un commerçant. De source auprès de la compagnie territoriale de la Gendarmerie nationale à Ambatolampy, trois membres du fokonolona sont blessés par balles. Ces derniers sont tous des jeunes gens âgés d’une vingtaine d’années. Ils ont été frappés de projectiles en plein visage. Lors des accrochages, l’un des malfaiteurs a été capturé par les villageois. Il s’agit d’un ancien détenu de la maison de force de Tsiafahy. Tombé dans les griffes d’une foule en furie, il a été passé à tabac. C’est dans un état préoccupant que le quidam a été évacué vers un centre hospitalier. Ses sept comparses ont, pour leur part, réussi à se faire la malle. Sur les lieux du crime, les gendarmes ont mis la main sur des munitions utilisées pour des fusils de chas se de calibre 12, dont quatre déjà percutées. La bande a opéré à visage découvert. En débarquant dans le village d’Ambohi­pihaonana, les bandits ont pris d’assaut le foyer du commerçant qu’ils ont ciblé. Alerte Venus avec un arsenal de brigandage, dont une barre à pince retrouvée sur le lieu du crime après leur passage, les brigands n’ont pas eu du mal à s’introduire chez leurs victimes. Sitôt à l’intérieur, ils ont ordonné au chef de la maison de leur remettre tout l’argent à portée de mains. Selon les préjudices déclarés à la gendarmerie, une somme en numéraire s’élevant à deux millions d’ariary est tombée dans l’escarcelle de la bande. Avant qu’ils ne prennent le large, les voleurs ont raflé, au passage, diverses marchandises de commerce. L’alerte a été néanmoins donnée pendant que les brigands commettaient le forfait. Très vite, les jeunes du village se sont rassemblés pour organiser une contre offensive, d’où la capture de l’ex-détenu de Tsiafahy. Les autorités n’ont été, pour leur part, avisées de l’attaque que très tardivement. Vers 4 heures du matin, soit près de quatre heures après les faits. C’est le député de Madagascar, élu à Ambatolampy, qui a été informé sur son portable des ­faits. À son tour, il a alerté le commandant de la compagnie territoriale de la gendarmerie nationale à Ambatolampy qui a envoyé sur les lieux le commandant de la brigade et trois de ses hommes.
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