Tsiadana - Rétablissement progressif de l’eau


Après la sonnette d’alarme lors d’une manifestation vendredi, suite à une coupure de l’eau durant quelques jours, l’appro­visionnement s’est rétabli progressivement depuis samedi. Des techniciens de la Jirama sont descendus sur place pour régler la situation « Samedi après midi, l’approvisionnement s’est rétabli dans les quelques secteurs du fokontany de Tsiadana. Même si le débit de l’eau a diminué, plusieurs personnes ont déjà mis des bidons jaunes devant la borne fontaine pour se ravitailler en eau depuis samedi », indique Julie, responsable d’une borne fontaine. Toutefois, certains résidents se plaignent encore de ce retour, puisque l’eau, quand bien même revenu, n’est pas suffisant. « L’eau n’a été rétablie que samedi après-midi et après une heure, elle s’est déjà arrêtée et n’est revenue que dimanche à quatre heures du matin », explique Alice, une habitante de Tsiadana. Envoi de citernes Parmi les cinq zones les plus touchées par le problème de distribution en eau, citées par la compagnie d’eau et d’électricité de Madagascar(Jirama) dans un communiqué, Tsiadana en fait partie. Les longues coupures ont poussé les habitants de Tsiadana, d’Antsahameva, et d’Andraisoro également concernées, à manifester pour exprimer leur colère vendredi dernier. La Jirama, de son côté, explique que les coupures sont dues à la vétusté des infrastructures d’approvisionnement en plus de l’insuffisance des infrastructures, par rapport à l’augmentation de la population et des besoins en eau. Comme solution à court terme, la Jirama propose l’envoi de citernes pour approvisionner en eau toutes les localités concernées par la coupure. Certains habitants, quant à eux, attendent le rétablissement total de la distribution: « Nous espérons que le ravitaillement ne sera plus interrompu d’ici peu, puisque la vie quotidienne en dépend. Au niveau de cette borne fontaine par exemple, pour ma famille, je récupère chaque jour à cinq heures du matin à peu près quatre bidons. Ainsi, la coupure entraine une perturbation», insiste Saholy, une habitante de Tsiadana.  
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