Motocyclisme - FMAM - Tsitsi élu à l’unanimité


Simple formalité. Tsirava Razafimahefa, alias Tsitsi, a accédé à la présidence de la Fédération Malgache de Motocyclisme (FMaM), samedi à Besarety. Il a été élu à l’unanimité par les dirigeants des ligues d’Analamanga, de Vakinan­karatra et d’Atsinanana. Il était l’unique candidat à la succession de Maître Andrianjaka Razafin­drakotohasina, dit Dadou. Ce dernier présidait l’institution depuis sa création en 2014. Multiple champion national de moto tout-terrain, recordman des victoires aux 4 Heures Honda, Tsitsi est l’un des pilotes les plus célèbres de la Grande île. Véritable homme de terrain, il s’est avéré être également un formidable chef d’entreprise, développant alors très rapidement sa concession, dénommée Funbike. Dorénavant, il mettra à contribution son savoir-faire en matière de gestion à la FMaM. « J’ai travaillé de près avec le président Dadou depuis le début, afin de mettre en place d’une structure à part pour la moto, en créant la FMaM. J’ai toujours été actif aussi, en organisant des courses chaque année. Si je me suis présenté à la présidence, c’est dans l’optique de continuer à développer l’univers des deux-roues à Madagascar », a-t-il lancé après l’assemblée générale élective de samedi. Parmi les projets qu’il apporte, deux principaux chantiers se démarquent. D’un côté, il y a la multiplication des formations. « Dernièrement, la Fédération Internationale de Motocyclisme nous a accordé un crédit conséquent (ndlr : subvention de 12.500 euros). Ce qui nous permettra de faire venir des fomateurs ici. On parle de stage pour les officiels et aussi de stage de conduite pour les motards onroad, avec la commission touring », a-t-il expliqué. Et de l’autre, il y a la création de nouvelles ligues régionales. « Il y a des pilotes dans les quatre coins de l’île. On veut créer un cadre légal pour les jeunes. Ce qui permettra d’organiser plus de courses régionales », a-t-il rajouté. En effet, les frais de déplacement peuvent être très chers, d’une province à l’autre, ce qui constitue un facteur de blocage. Imaginez le budget nécessaire pour un pilote de Mahajanga, qui doit disputer une course à Antananarivo ou à Toamasina. Une situation que l’on pourrait résoudre avec la multiplication des compétitions régionales.  
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