Les cas de suicide se multiplient et atteigent une ampleur jamais constatée depuis 60 ans. Huit interventions en une semaine, les sapeurs-pompiers n’ont jamais été aussi sollicités. La dépression, les problèmes sentimentaux, les difficultés de la vie… seraient les principaux mobiles du…crime. Eh oui se donner la mort serait un crime étant donné qu’on tue quelqu’un mais pour la loi, il s’agit d’un droit de disposer de son corps. Les suicides dûs au choix sentimental interdit a toujours existé et existera toujours aussi longtemps que l’humanité existera. En revanche les suicides involontaires causés par la dureté de l’existence inquiète. Et ce sont d’ailleurs les cas les plus fréquents ces temps-ci. Des parents incapables de faire face à leurs responsabilités préfèrent soit mettre un terme à leur vie, soit vendre ou abandonner leurs progénitures. Qu’on le veuille ou non c’est une réalité et pas seulement à Ikongo. Il y a de plus en plus d’enfants abandonnés. Eh oui il faut saluer la bravoure des Malgaches qui arrivent à s’en sortir avec un revenu individuel de 1,25 dollar par jour. Certes c’est une moyenne mais cela se constate au quotidien. La plutpart des gens achètent à peine 250 grammes de riz, 125 grammes de viande, 12,5 cl d’huile, 50 grammes de sucre…Des réalités à fendre le coeur et qui s’aggravent tous les jours avec la hausse des prix. Les quantités diminuent d’un jour à l’autre. En sus, il faut trouver de quoi payer le loyer, les frais de transport , la facture de la Jirama, les médicaments… On peut comprendre certaines attitudes quand le stress et les problèmes vous harcèlent dès le réveil. Et quand on rajoute l’insécurité , les accidents de la circulation, l’ivresse de la foudre particulièrement féroce, il est normal que certains préfèrent prendre leur destin en main et mourir de ses propres mains qu’avec celles d’un bandit, d’un chauffard ou d’un commanditaire de foudre. L’Ètat reprend le filet de sécurité mais l’histoire a montré que cela n’a jamais résolu les problèmes dans le fond. Les nourritures passent mais la pauvreté reste. Elle est là depuis les années Ratsiraka dont on est en train de revivre les difficultés et les affres avec davantage d’acuité. Il faut avoir l’épaule aussi large que celle de Hulk, le dos rond pour ne pas céder à la solution extrême.
Suicide involontaire
1 commentaire
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Je consens à ce que L'Express de Madagascar collecte mon nom et email..
avocat du diable : peut être que c’est aussi la faute des malgaches qui votent pour des incompétents qui les maintiennent dans la misère .
il faut arrêter la rengaine » c’est pas moi mais les autres »