Ikongo - Une centaine de détenus transférés au lycée


À Ikongo, cent cinquante-cinq détenus sont actuellement relogés au lycée. Le cyclone Batsirai a ravagé les charpentes et le toit de la maison centrale. Les cent cinquante-cinq détenus de la maison centrale locale ont dû être hébergés provisoirement dans le lycée, selon les informations recueillies, hier. Le cyclone a arraché le toit et les charpentes de l’établissement pénitentiaire. Et puis, l’intérieur est submergé. Les murs présentent des fissures. Le quartier des femmes a été le plus touché. La cellule de crise au sein du ministère de la Justice a discuté depuis dimanche de la situation. Un plan a été établi pour sauver la prison d’Ikongo. Pour le moment, il se trouve que la réhabilitation soit un peu compliquée. Or, on ne pourra pas occuper trop longtemps le lycée car les étudiants devront reprendre les cours d’ici une semaine, a-t-on expliqué. Selon les dernières nouvelles, l’équipe du ministère a déjà négocié avec les autorités locales pour que celles-ci mettent à sa disposition l’aménagement du centre culturel du district. Les détenus y seront déplacés. C’est le plus grand bâtiment pouvant les accueillir. En attendant, il faudra encore quelques petites réparations. Toutes les fenêtres ont été endommagées par le sinistre. Sécurisation des armes Des policiers et gendarmes ont été appelés à renforcer les agents pénitentiaires pour surveiller la centaine d’individus, composés de prévenus et de condamnés. « La prison de Mananjary a également subi des dégâts. Toute la clôture s’est affaissée, mais on s’efforce de la reconstruire progressivement. Le quartier féminin, quelques chambres de détention, le bureau du chef de poste et le magasin d’armes ont été touchés. Les armes ont dû être récupérées et déposées dans un endroit plus sûr et sécurisé. Parmi les détenus, cinquante neuf ont été installés dans la chapelle, dans l’enceinte même de la maison centrale », rapporte le secrétaire général du ministère de la Justice, Raby Savatsarah. « Pour le tribunal, toutes les vitres ont volé en éclats. Les salles d’audience ont été inondées. Heureusement, tous les dossiers ont été protégés », ajoute-t-elle. Elle a souligné que seuls quelques toits se sont envolés pour les prisons de Farafangana et de Vangaindrano. Ils ont pu être retrouvés et replacés.
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