Cyclone Batsirai - Plusieurs districts sous l’eau


Une journée après le passage du cyclone Batsirai, les populations victimes peinent à se relever des séquelles laissées. Dans plusieurs districts, la montée des eaux persiste comme c'est le cas dans le district de Vangaindrano et celui de Vohipeno. Pour Vohipeno, le fleuve de Matatagna a observé une crue. « Le fleuve de Matatagna a augmenté de 9 mètres par rapport à son niveau normal. Les stades, les marchés ont été complètement engloutis. Les routes depuis Farafangana pour rejoindre Vohipeno ont été coupées à cause de l’inondation. Les petits bateaux sont les seuls moyens de transport pour se déplacer en ville ou pour aller depuis Isalo vers Ambohimana­rivo », indique Honoré Tsabo­tokay, député élu de Vohipeno. Actuellement, selon les informations du député, 85 % des maisons sont déclarées sous l’eau dans les 13 communes. Le nombre des sinistrés ne cesse de s'accroître après les crues. Vohipeno dénombre 5 543 sans-abris. Neuf mille six cent trente neuf personnes sont déclarées sinistrées. 95% des rivières ont débordé et la destruction des cultures est grave. Les rizières et les champs de culture sont complètement inondés. « 90% des cultures sont détruites. L’accès par la route principale est limité. 95% des routes et pistes communales sont totalement impraticables. Vohipeno centre est immergée sous l’eau, de même que les autres communes », enchaîne le député. Pertes sur les agricultures Les inondations engendrent des dégâts graves sur les cultures. 100% des cultures sont inondées, notamment des cultures vivrières ainsi que les rentes et les fruits. Même situation pour Vangain­drano, presque 50% du district sont touchés. « L’eau monte à plus d’un mètre du niveau de la route. Pour les zones basses, l’eau déborde à environ 10 mètres du sol pour la partie Ouest. Dans la partie Est longée par le fleuve de Menanara, le niveau de l’eau atteint aux environs de 20 mètres de profondeur. Des cases d’habitation sont entièrement englouties. Elles sont inaccessibles sauf en canot », déplore Edmond Ramahandrisoa, député élu de Vangaindrano. Les sinistrés vivent avec les inondations, la plupart sont encore dans les sites d’hébergement. Pour le cas de Mananjary, la vigilance de danger imminent a été levée pour les riverains du fleuve de Mananjary et du canal de Pangalane dans la région de Vatovavy, d’après un bulletin de la météo en date du 7 février à 9 heures du matin.
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