Consommation - Le Vary Tsinjo s’écoule rapidement


Les quantités disponibles sur les étals des commerçants ont disparu en peu de temps, auprès des points de vente, épiceries et Tsena Mora, dans certains quartiers de la capitale. Avec la mobilisation de plusieurs entités, notamment la CUA, les autorités régionales d’Analamanga, les responsables des Tsena Mora et des fokontany, les épiceries des cent quatre-vingt-douze fokontany et les Tsena Mora des deuxième, quatrième et sixième arrondissements de la capitale ont été approvisionnés en premier temps. « Il s’agit d’un choix de plus pour les consommateurs pour préserver le pouvoir d’achat. Depuis le 29 janvier, nous avons écoulé mille huit cent quatre-vingt-onze sacs, soit environ quatre cent sacs par jour qu’on revend aux huit détaillants qui viennent s’approvisionner» explique une gérante d’un point de vente grossiste sise à Ambanidia. Selon le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, ce vary Tsinjo est disponible auprès de trente-six tsena mora, vingt-deux grossistes, et plus d’un millier de détail­lants. À rappeler que le vary Tsinjo est commercialisé au prix de mille cinq cent ariary le kilogramme. Chaque foyer peut acheter cinq kilos de riz par semaine. Le carnet du fokontany est exigé à l’achat. C’est aussi une solution d’urgence face à la hausse importante du prix du riz. Mais de nombreux consommateurs haussent le ton devant l’orga­nisation mise en place. On dénonce « un privilège » accordé aux Tananariviens et on estime que le riz devrait être vendu dans toutes les épiceries.
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