Braquages en ville - Au moins quatre hold-up depuis janvier


La capitale est aux prises avec une vague de vols à main armée depuis janvier. La police n’a que peu d’éléments pour retrouver les braqueurs. Pour les brigands, c’est devenu un bon plan. Des propriétaires de cash point ou boutique de mobile money sont les cibles préférées des braqueurs ces derniers temps, dans la ville de Tanà. Depuis janvier, un épicier et au moins trois gérants de cash point en ont fait les frais, à Manarintsoa By-pass, à Ampasanimalo, à Ivandry et récemment à Ambohidahy Ankadindramamy. La police est saisie de l’investigation sur ces affaires criminelles. Toutefois, elle n’aurait glané que de minces indices avec lesquels elle ne peut, pour l’instant, pas expliquer davantage de détails. De plus, ses fins limiers seraient, à ce stade, tenus par le secret de l’enquête. « La police judiciaire essaie d’examiner et de rapprocher les modes opératoires des bandits au cas où il pourrait s’agir d’un même gang qui est derrière cette série de vols qualifiés ou pas. Des images enregistrées par des caméras de surveillance sont exploitées pour identifier les auteurs et pour remonter la piste », indique la police. Munis de pistolet Comme le duo scélérat qui a pris ses jambes à son cou dans les dédales du quartier d’Ivandry, la semaine passée, après s’être emparé d’un sac contenant six millions d’ariary à leur proie, il a, bel et bien, été pris en photo. Tous les deux seraient munis de pistolet, mais n’ont, heureusement, ouvert le feu. Ils n’ont pas caché leur visage. Tout de même, le flou reste pour l’heure entier quant à la suite de cette affaire. « Le trio criminel ayant pris d’assaut un autre propriétaire de cash point, en double montée avec sa sœur, à Ampasanimalo, le 25 janvier, n’était pas non plus masqué. Il attendait au bord de la chaussée comme des simples riverains du quartier, ce jour-là, alors qu’il allait arracher le sac de sa principale cible qui a gravement reçu une balle dans son bras », rappelle un enquêteur. Vingt-quatre heures après ses soins à l’hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona (HJRA), ce blessé a rendu l’âme. Le préjudice était estimé à 10 millions d’ariary. Presque deux semaines après les dépositions des victimes et le résultat de l’enquête de voisinage effectuée par les hommes de la brigade criminelle, aucun coup de filet n’est toujours signalé.
Plus récente Plus ancienne