Rapport de l'armée - La sécurité maritime parmi les missions


La perte due au manque de moyen pour assurer la sécurité maritime coûte cher au gouvernement. Le déploiement de plus de ressources est en cours. La faiblesse des ressources déployées pour faire face aux actes de criminalité dans les eaux malgaches est palpable dans la rentabilité de la caisse de l'État. La réputation de la Grande île est déjà connue par l'existence de ses richesses naturelles. Cepen­dant, dans la plupart de cas, les trafics sous différentes formes s'opèrent par la vaste étendue du territoire malgache. Conscient de ces lacunes, le ministère de la Défense nationale ambitionne de renforcer la sécurisation maritime. La définition de la Zone maritime prioritaire d'intervention ou ZMPI est en cours pour pallier ces défaillances. Les côtes et le territoire maritime demeurent depuis longtemps la porte de sortie pour les trafiquants. Faute d'agents opérationnels pour se mettre à l'intervention, la plupart de transactions ont réussi à débarquer aux frontières. Dans la côte Nord et Est de la Grande île, le passage de milliers de bateaux par jour sans considérer la législation en vigueur dans le pays constitue déjà une énorme perte. Vue que les 5 000 kilomètres de côte malgache sont immenses et engorgent les richesses de biodiversité et halieutiques, sa protection nécessite aussi d'une stratégie bien élargie et coordonnée. Structure de veille Ce sujet a été évoqué lors de la présentation du grand rapport des forces de sécurité à Ambatomirahavavy, vendredi. Le ministre de la Défense, Richard Rakotonirina a martelé que l'amélioration de la sécurité maritime entre dans le cadre de la mission de son ministère. Actuellement, Madagas­car dispose de la structure de veille sur la situation réelle maritime. La présence du Centre de fusion d'information maritime facilite le contrôle des failles sur les trafics effectués sur les eaux malgaches en termes de collecte de base de données. Mais dans le côté pratique, Madagascar a besoin de renforcer ses capacités matérielles et physiques pour atteindre l'évolution de mouvement dans l'économie bleue. Ainsi pour le ministère de la Défense nationale, la sécurisation de la zone maritime sera priorisée. Récem­ment, l'augmentation de l'effectif marin constitue une bonne voie pour avoir de bons résultats. Depuis quel­ques années, la politique du gouvernement s'est focalisée sur la gestion des richesses maritimes. La plupart des partenaires ont déjà affiché leur volonté de collaborer. C'est le cas entre autres du gouvernement chinois, indien et l'Union européenne. Du côté de Madagascar, la confection de la stratégie adéquate pour sécuriser le territoire maritime est en cours.
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