Loisirs - Musique - Le beatbox, une discipline musicale dynamique et créative


[caption id="attachment_72950" align="alignleft" width="277"] Dans la majorité des cas, le beatbox se pratique a cappela,
mais il peut aussi sublimer d’autres instruments
en les accompagnant, voire les surclassant.[/caption] [caption id="attachment_72955" align="alignright" width="243"] Passionné de hip hop et de dubstep, Do B conjugue
les techniques du chant, des percussions vocales
et de l’imitation d’instrument pour éblouir son auditoire.[/caption] Nécessitant une grande technicité et une certaine maîtrise également, le beatbox émerveille les mélomanes par son authenticité. Un genre musical unique, conjuguant l’a cappela et le rythmique, redécouvrons-le ensemble. Le « human beatboxing », ou boîte à rythmes humaine dans la langue de Molière, consiste à faire de la musique en imitant des instruments, en grande partie les percussions, uniquement avec sa bouche et en chantant aussi. Faisant ainsi appel à toute l’artillerie phonatoire et buccale de celui qui le pratique. Cette forme d’art qu’est le beatbox fascine un public de tous âges, bien au-delà de la voix de l’artiste lui-même. De mémoire, le beatbox compte déjà plusieurs années de création à son actif. La légende raconte qu’il s’inspirerait même d’une pratique ancestrale indienne datant de 600 ans. C’est vers les années 60 et 70, avec le jazz, que le beatbox a commencé à se découvrir sous sa forme actuelle. Puis c’est à partir des années 80 et 90 qu’il s’est le plus popularisé à travers le hip hop. S’affirmant depuis comme un instrument a cappella à part entière, il est aujourd'hui la seule discipline vocale à regrouper toutes les autres, en allant puiser tour à tour dans les techniques du chant, des percussions vocales, de l'imitation, de voix ou d'instruments, des bruiteurs vocaux, du chant diaphonique. À l’instar de Do B qui a célébré ses cinq ans de scène au Cercle germano-malgache (CGM) Analakely le 17 novembre dernier, Madagascar compte aussi plusieurs « beatboxeur » de talent.   Un petit cours express Le beatbox gagne en popularité auprès du public, notamment de la jeune génération, puisqu’il suscite aussi des vocations chez de jeunes artistes. L’occasion donc de redécouvrir les quelques basiques du beatbox, en général. Voici quelques techniques à savoir si vous voulez pratiquer le beatbox. Le kick, durant lequel les lèvres se percutent pour faire la grosse caisse. La caisse claire avec les lèvres, les cymbales en mettant la langue contre le palais. Le charleston en appliquant aussi la langue contre le palais. La basse en utilisant la voix grave en soufflant et en gonflant les joues. Tchak en forçant sur le fond de la mâchoire en soufflant, scratch en aspirant dans le milieu de la lèvre en les étirant, le shoots en faisant passer de l'air entre les molaires inférieures et supérieures. Le lips roll qui consiste à faire des vibrations de l'extrémité droite ou gauche de la bouche par inspiration d'air, ou encore le double voice qui consiste à forcer sur sa voix pour donner un effet de voix double. Ce sont là quelques techniques à apprendre pour les profanes du genre. Sinon, vous pourriez tout simplement répéter très rapidement « Biscottes, petites biscottes » autant de fois possibles.   [caption id="attachment_72951" align="alignleft" width="300"] Beardyman, de son vrai nom Darren Foreman, beatboxeur britannique d’exception, se démarque en échantillonnant sa propre voix dans ses chansons.[/caption] [caption id="attachment_72954" align="alignright" width="300"] C’est toute une jeune génération d’artistes
qui se découvre.[/caption] [caption id="attachment_72953" align="aligncenter" width="300"] Le beatbox est pratiqué dans de nombreux pays, les plus célèbres beatboxeurs étant des États-Unis, mais l’Europe n’est pas en reste également, notamment avec la France.[/caption] Photos Express de Madagascar – Fournies
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