Pierres précieuses - Un rapport d’analyse complet exigé


Le calcul des 2% de ristournes sur chaque substance de pierres précieuses exportée change. Un rapport détaillé est nécessaire. Une pierre précieuse de la plus haute qualité, de la taille d’un pouce peut valoir des milliards d’ariary. Mais souvent, le retour de cette valeur pour l’État reste minime. Auparavant, si un opérateur veut envoyer cinq cent pièces de pierres précieuses ou fines à l’étranger, seuls quelques échantillons pris au hasard , ont passé l'analyse auprès d’un laboratoire des mines pour évaluer la valeur réelle des pierres. Maintes fois, tous types de pierres fines et précieuses ont été confondus et mélangés dans ces échantillons. Le ministère des Mines et des ressources stratégiques adopte une nouvelle façon de récupérer cette perte de valeur. « L’évaluation de la qualité d’une substance se faisait auparavant au hasard et sur simple coup d’œil avant de compléter ce que nous appelons la fiche signalétique. Un petit échantillon, par la suite a été envoyé au laboratoire des mines. Et ce sont ces quelques deux ou trois pièces, qui ont servi de base de valeur de référence. Il y a de ce fait un grand risque de perte, de valeur et de qualité de la pierre si elle est de très bonne qualité mais qu’elle ne fait pas partie de celles prises au hasard pour servir de référence » explique Fidiniavo Ravokatra, ministre des Mines. Rapport Pourtant les 2% de ristournes se basent sur cette valeur de qualité. Le département se sent ainsi perdant en valeur et en qualité dans l’inventaire des ressources minières exportées. Le ministre prend l'exemple d'un cas de procédé d’exportation qui n’a pas suivi les normes. 2,5t de pierres fines prêtes à l'exportation, il y a un mois. Seulement 39g d’échantillon de pièces, choisis au hasard, ont été analysés. « En référence au code minier en vigueur, nous avons juste appliqué ce qui est écrit. En ce qui concerne les contenus des documents d ‘exportation de ces ressources, un rapport détaillé est nécessaire » ajoute le ministre. Un rapport d‘analyse des pierres, en totalité par substance à exporter provenant d’un laboratoire spécialisé, est désormais obligatoire. Ainsi, à partir de ce rapport, le personnel du département des Mines peut les estimer à leur juste valeur, en première, deuxième ou troisième catégorie. . Les pierres doivent être ainsi triées par substance et par lot.
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