Auteur d’un braquage coûtant la vie à un maire et à un gendarme, fin juillet, à Befandriana Nord, un multirécidiviste prépare sa sortie de prison. Une demande de liberté provisoire sous le feu des projecteurs. Des personnes se rendent à la Cour d’Appel de Mahajanga pour se présenter au Procureur Général et lui demander la mise en liberté de leur proche placé sous mandat de dépôt, à Mandritsara. Ils sont déjà venus voir un magistrat du siège dans ce district, puis orientés vers ceux du Parquet qui ont refusé leur requête. Ils ont, finalement, été redirigés vers Mahajanga pour tenter leur dernière chance. En réalité, le prévenu a été écroué depuis trois mois pour avoir participé à un vol à main armée, ciblant un opérateur de vanille chinois, à Belalona, district de Befandriana Nord, le 29 juillet à 1h du matin. Sa victime logeait chez le maire de cette localité. Au cours du braquage, cet édile a été touché par balles. Aussi, le commandant de brigade (CB) de la gendarmerie, à moto avec un de ses hommes pour intervenir, a-t-il été frappé lorsqu’ils se sont échangés des tirs avec les brigands. Multirécidiviste Malgré l’évacuation par hélicoptère des deux blessés à Antananarivo, ils décédent, l’un après l’autre, à l’hôpital de Soavinandriana. Après l’accrochage, les malfaiteurs sont repartis avec 60 millions d’ariary et quelques kilos de vanille du Chinois. Lors d’une filature, la gendarmerie a arrêté treize suspects dont quatre femmes. « Mis en examen, trois d’entre eux, dont le prévenu, cherchant maintenant à se libérer, ont avoué avoir pris part à cet acte ôtant la vie au maire et au CB. Trois autres ont nié jusqu’au bout, alors qu’ils ont été cités par le premier trio. Livrés au Parquet, tous les six ont été jetés en prison, tandis que les sept derniers, de collusion avec eux, ont bénéficié d’une liberté provisoire », explique la gendarmerie de la compagnie de Mandritsara qui a indiqué qu’il reste trois personnes à rechercher dans ce crime odieux. « J’ai récemment contacté la direction de l’administration pénitentiaire et ai été rassuré que les six inculpés sont toujours en prison. En fait, deux d’entre eux ont demandé une liberté provisoire, qui a été refusée. Et l’un, le chef du gang, fait actuellement des pieds et des mains pour y arriver », selon toujours la gendarmerie, bien informée du procédé des proches de ce braqueur. Ce dernier est impliqué dans trois dossiers judiciaires. « Il était auteur principal dans une série de vols aggravés à Mandritsara les 26, 27 et 28 juin 2016. Son équipe et lui se sont attaqués à un particulier et ont dérobé son argent. Leur proie a sauté par la fenêtre pour se sauver et s’est gravement cassé une jambe. Le 23 avril 2017, le criminel en question a blessé un frère et tué un prêtre capucin à Ambendrana Antsohihy. Il comptait voler une cloche avec son gang. Pour ce meurtre, il a été arrêté et incarcéré, mais il est sorti après deux ou trois mois. Enfin, le 29 juillet dernier, sa troupe et lui ont encore tué le maire et le CB », suivant les informations judiciaires. « Donc, sa demande ne devrait jamais être accordée de crainte qu’il fasse faux bond au procès », précise Ranaivo Frédéric Rakotoarison, directeur de la Communication auprès du ministère de la Justice.
Auteur d’un braquage coûtant la vie à un maire et à un gendarme, fin juillet, à Befandriana Nord, un multirécidiviste prépare sa sortie de prison. Une demande de liberté provisoire sous le feu des projecteurs. Des personnes se rendent à la Cour d’Appel de Mahajanga pour se présenter au Procureur Général et lui demander la mise en liberté de leur proche placé sous mandat de dépôt, à Mandritsara. Ils sont déjà venus voir un magistrat du siège dans ce district, puis orientés vers ceux du Parquet qui ont refusé leur requête. Ils ont, finalement, été redirigés vers Mahajanga pour tenter leur dernière chance. En réalité, le prévenu a été écroué depuis trois mois pour avoir participé à un vol à main armée, ciblant un opérateur de vanille chinois, à Belalona, district de Befandriana Nord, le 29 juillet à 1h du matin. Sa victime logeait chez le maire de cette localité. Au cours du braquage, cet édile a été touché par balles. Aussi, le commandant de brigade (CB) de la gendarmerie, à moto avec un de ses hommes pour intervenir, a-t-il été frappé lorsqu’ils se sont échangés des tirs avec les brigands. Multirécidiviste Malgré l’évacuation par hélicoptère des deux blessés à Antananarivo, ils décédent, l’un après l’autre, à l’hôpital de Soavinandriana. Après l’accrochage, les malfaiteurs sont repartis avec 60 millions d’ariary et quelques kilos de vanille du Chinois. Lors d’une filature, la gendarmerie a arrêté treize suspects dont quatre femmes. « Mis en examen, trois d’entre eux, dont le prévenu, cherchant maintenant à se libérer, ont avoué avoir pris part à cet acte ôtant la vie au maire et au CB. Trois autres ont nié jusqu’au bout, alors qu’ils ont été cités par le premier trio. Livrés au Parquet, tous les six ont été jetés en prison, tandis que les sept derniers, de collusion avec eux, ont bénéficié d’une liberté provisoire », explique la gendarmerie de la compagnie de Mandritsara qui a indiqué qu’il reste trois personnes à rechercher dans ce crime odieux. « J’ai récemment contacté la direction de l’administration pénitentiaire et ai été rassuré que les six inculpés sont toujours en prison. En fait, deux d’entre eux ont demandé une liberté provisoire, qui a été refusée. Et l’un, le chef du gang, fait actuellement des pieds et des mains pour y arriver », selon toujours la gendarmerie, bien informée du procédé des proches de ce braqueur. Ce dernier est impliqué dans trois dossiers judiciaires. « Il était auteur principal dans une série de vols aggravés à Mandritsara les 26, 27 et 28 juin 2016. Son équipe et lui se sont attaqués à un particulier et ont dérobé son argent. Leur proie a sauté par la fenêtre pour se sauver et s’est gravement cassé une jambe. Le 23 avril 2017, le criminel en question a blessé un frère et tué un prêtre capucin à Ambendrana Antsohihy. Il comptait voler une cloche avec son gang. Pour ce meurtre, il a été arrêté et incarcéré, mais il est sorti après deux ou trois mois. Enfin, le 29 juillet dernier, sa troupe et lui ont encore tué le maire et le CB », suivant les informations judiciaires. « Donc, sa demande ne devrait jamais être accordée de crainte qu’il fasse faux bond au procès », précise Ranaivo Frédéric Rakotoarison, directeur de la Communication auprès du ministère de la Justice.