Le problème des boursiers du gouvernement malgache en Chine remonte en surface. Quelques uns ont soutenu, samedi, qu’ils sont rentrés à Madagascar, sans leur diplôme en poche. « On a terminé nos études, mais comme on n’a pas réglé nos loyers ainsi que nos frais d’études pendant quelques années consécutives, l’université ne nous a pas octroyé le diplôme. On doit payer 16 millions d’ariary, pour l’avoir », a soutenu Ladiny Razafindranera, affirmant avoir achevé les masters en Management. Selon eux, 60% des 273 étudiants partis en Chine depuis l’année universitaire 2011-2012, ont été obligés de rentrer les mains vides. « Le responsable de l’université nous a seulement donné un certificat qui indique que nous avons fini nos études », renchérit un autre boursier du gouvernement malgache. Par conséquent, ils ont du mal à trouver du travail. « Quelle société veut embaucher une personne sans diplôme », s’inquiètent-ils. Ces étudiants sont victimes du non paiement de bourses d’études des étudiants envoyés par l’État malgache en Chine du temps de la Transition. Jusqu’ici, le gouvernement n’aurait payé que deux années des bourses d’études. Ceci aurait eu un impact sur la santé des parents de ces boursiers. « J’étais hospitalisée pendant quelques mois, à cause d’une dépression. Je n’avais pas de moyen pour envoyer de l’argent à mon enfant, alors qu’il n’arrêtait pas de se plaindre du retard des bourses », raconte Angeline Raharilalao, mère d’un étudiant boursier en Chine. Miangaly Ralitera
Le problème des boursiers du gouvernement malgache en Chine remonte en surface. Quelques uns ont soutenu, samedi, qu’ils sont rentrés à Madagascar, sans leur diplôme en poche. « On a terminé nos études, mais comme on n’a pas réglé nos loyers ainsi que nos frais d’études pendant quelques années consécutives, l’université ne nous a pas octroyé le diplôme. On doit payer 16 millions d’ariary, pour l’avoir », a soutenu Ladiny Razafindranera, affirmant avoir achevé les masters en Management. Selon eux, 60% des 273 étudiants partis en Chine depuis l’année universitaire 2011-2012, ont été obligés de rentrer les mains vides. « Le responsable de l’université nous a seulement donné un certificat qui indique que nous avons fini nos études », renchérit un autre boursier du gouvernement malgache. Par conséquent, ils ont du mal à trouver du travail. « Quelle société veut embaucher une personne sans diplôme », s’inquiètent-ils. Ces étudiants sont victimes du non paiement de bourses d’études des étudiants envoyés par l’État malgache en Chine du temps de la Transition. Jusqu’ici, le gouvernement n’aurait payé que deux années des bourses d’études. Ceci aurait eu un impact sur la santé des parents de ces boursiers. « J’étais hospitalisée pendant quelques mois, à cause d’une dépression. Je n’avais pas de moyen pour envoyer de l’argent à mon enfant, alors qu’il n’arrêtait pas de se plaindre du retard des bourses », raconte Angeline Raharilalao, mère d’un étudiant boursier en Chine. Miangaly Ralitera