Violence parentale - Un chef de famille tue sa fille de douze ans


Ce qui devait être une correction paternelle a viré au drame à Ambatolampy. Battue à coup de hache en pleine tempe par son père après avoir cassé un objet, une fillette n’a pas survécu. Une correction paternelle a viré au drame à Antsampandrano Ambatolampy. Battue à coup de hache en pleine tempe par son père biologique, une fillette de douze ans a trouvé une mort tragique. L’infanticide est survenu dans la nuit de samedi à dimanche. La petite fille a rendu l’âme aux pe ti tes heures, vers 3 heures du matin. Le poste avancé de la gendarmerie nationale à Antsampandrano Ambatolampy est saisi de l’affaire. D’après les informations communiquées, l’enfant aurait cassé un objet de valeur, mettant, ainsi, son père hors de lui. Ne se contentant pas de simples corrections à main nue, le chef de famille s’est emparé d’une hache pour battre sa fille avec. Touchée en plein point vital, la fillette n’a pas survécu. Le père auteur de l’infanticide est âgé de trente-huit ans. Après l’acte, il est resté chez lui avec son épouse. Néanmoins, ce qui s’est produit, a entre-temps, fait le tour des environs pour faire écho jusqu’à la gendarmerie. Sitôt informé, le chef du poste avancé de la gendarmerie nationale à Antsampan-drano Ambatolampy a dépêché des éléments au foyer du trentenaire incriminé. Après constat du crime, les gendarmes ont procédé à l’arrestation du chef de famille. Incarcéré Placé en garde à vue, il a été soumis au feu roulant de questions. Dans sa déclaration, il assure ne pas avoir eu l’intention d’ôter la vie de sa fille mais se serait servi de la hache pour infliger à cette dernière une punition exemplaire, mais cela a viré au drame. Pendant sa mise en garde à vue, le suspect a été gardé en chambre de sûreté. Les enquêtes préliminaires ont duré deux jours. Pendant ce temps, la famille de la jeune défunte a effectué les funérailles, lesquelles se sont déroulées à Antsampandrano même. Traduits devant le Parquet près du tribunal de première instance à Ambatolampy mercredi, le chef de famille n’a pas échappé à la mise en détention préventive. Une procédure d’instruction sommaire a été préconisée et il a été jeté en prison au terme de son audition. Le prévenu devrait encore passer une série d’enquêtes au fond avant que la date du procès soit fixée. C’est la Cour criminelle qui va trancher sur son sort.
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