Circulation - Les embouteillages disparaissent


L’arrivée du Pape François a résolu, temporairement, le problème des embou - teillages dans la ville d’Antananarivo. La circulation a été fluide, partout. Le miracle du vendredi. La circulation était fluide dans la capitale, même dans les quartiers les plus chaotiques comme à Anosizato, à Talatamaty, aux 67 Ha, à Ankazomanga et surtout à Ankorondrano, ; alors qu’on s’attendait à des embouteillages monstres, avec l’arrivée de milliers de pèlerins en provenance des provinces et à cause de l’annonce de la coupure de la circulation, suite à l’arrivée du Pape François. « Ce jour a été comme une journée de dimanche. La voie était libre, partout », s’étonne un chauffeur de taxi-ville, hier. Une habitante de Vontovorona a fait le trajet Vontovorona-Anosy, en seulement 40 minutes. D’autres ont été surpris d’avoir parcouru Ambohibao à Antanimena, en une vingtaine de minutes. Plusieurs paramètres ont expliqué cette « éclipse » des embouteillages. La route des hydrocarbures et d’autres voies ont été rouvertes à tous types de véhicules, si elles ont été coupées pendant plusieurs jours, suite à des travaux de réfection qui ont créé une obstruction de la circulation, dans la ville d’Antananarivo. Plusieurs véhicules de trans­- port en commun ont suspendu leurs activités, à cause de l’annonce de la coupure de circulation sur les voies empruntées par le Pape François, entre l’aéroport international d’Ivato et la Nonciature à Ivandry. Absence aux bureaux Par ailleurs, plusieurs travailleurs n’ont pas rejoint leur lieu de travail, depuis hier matin, malgré que le ministère de la Fonction publique ait décrété la demi-journée chômée et payée, à la date du 6 septembre. C’est, notamment, le cas des agents de l’Etat. Plusieurs bureaux administratifs ont été fermés toute la journée. Quelques fonctionnaires ont expliqué leur absence, par un souci de transport. « Les véhicules de transport en commun ont annoncé qu’ils n’allaient pas travailler ce jour (ndlr : hier). Donc, même si je voulais rejoindre mon bureau, je ne pouvais pas », confie l’un d’eux. Les employés des sociétés privées, quant à eux, n’on t qui t té leur bureau, qu’au début de l’après-midi. D’autres ont même continué à travailler jusqu’en fin d’après-midi. « Notre employeur est à l’étranger, il n’a pas pris en compte de cette décision de l’État. Nous sommes, toutefois, majorés à 100% », raconte une jeune femme travaillant dans une société à Anko­rondrano. Cette disparition des embouteillages ne sera que temporaire. Même dès aujourd’hui, ils peuvent revenir. Car toutes les voies qui seront empruntées par le Pape François seront coupées, ce jour et demain. Aujourd’hui, le Saint-Père devrait se déplacer à Iavoloha, à Ampasa­nimalo, à Andohalo, et à Androhibe. Dimanche, après la messe au site Soaman­- drakizay, il devrait visiter le village du Père Pédro Opéka à Ambohimangakely, une carrière à Ambohimangakely et il irait, en fin de journée, au collège Saint-Michel Amparibe.
Plus récente Plus ancienne