Aéroport d'Ivato - Trois armes à feu interceptées


Le service des douanes de l’aéroport international d’Ivato a porté au grand jour des armes dissimulées dans les affaires d’un passager. Une saisie a été effectuée. Une importation d’armes à feu a été portée au grand jour, hier, à l’aéroport international d’Ivato. Tôt le matin, aux alentours de 4 heures, les fonctionnaires des douanes ont mis la main sur trois armes à feu, dont deux fusils de chasse ainsi qu’un pistolet automatique. Les armes en question ont été retrouvé sur un ressortissant malgache. Celui-ci a emprunté le vol de la compagnie Air Madagascar en provenance de Paris. Il venait de débarquer à l’aéroport de Tana lorsque les douaniers ont découvert le pot-aux-roses. Selon les informations recueillies, le propriétaire des armes en question est sorti de l’appareil sans anicroche comme tous les autres passagers. Après avoir passé le contrôle sanitaire, il a fait viser son passeport par la police de l’air et des frontières puis s’est rendu dans la zone de récupération des bagages pour prendre ses valises. Alors qu’il allait sortir de l’aérogare, les douaniers ont décelé la présence des armes lors d’un contrôle. Le passage au scanner quasi-systématique des valises des passagers a permis de révéler l’existence de deux fusils ainsi qu’une arme de poing. Non déclarées Avec la certitude que le passager transportait bel et bien des armes à feu, les douaniers ont, par la suite, procédé à l’ouverture de la valise suspecte pour inspection. Lors des fouilles, ils n’ont pas eu de mal à les retrouver. Des informations filtrées au compte-gouttes, recueillies auprès du service des douanes travaillant à l’aéroport international d’Ivato, révèlent que les paperasses des armes interceptées sont complètes et réglementaires. D’ailleurs, les douanes françaises ainsi que les autorités de l’aéroport de Charles de Gaulle à Paris n’ont pas décelé d’anomalie lors de l’enregistrement et des contrôles de sécurité. Le voyageur a, de ce fait, pu prendre le vol à destination de Madagascar. D’après les informations communiquées, les armes n’auraient pas été déclarées à l’arrivée, bien que tous les papiers étaient avec le propriétaire.
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