Circulation - La Route nationale 4 dans un état délabré


La circulation entre la capitale et Mahajanga risque d’être difficile. La dégradation de la chaussée atteint une centaine de kilomètres. Le pire est à venir. La Route nationale 4 reliant Mahajanga à la capitale se dégrade de jour en jour. De nombreux pièges sont observés le long de cet axe surtout depuis Mahajanga jusqu’à Andrano­mamy, commune rurale limitrophe de la région Boeny. Le trajet entre Mahajanga et Ambondromamy est devenu très long, à cause de la dégradation de la chaussée. Auparavant, les véhicules effectuaient cette portion en deux heures, tandis qu’aujourd’ hui, il faut au moins trois tours d’horloge pour parcourir 165 km. De même, la distance entre Mahajanga et Ankafa­rantsika, à peine 115 km, est parcourue en deux heures alors qu’avant on pouvait la faire en soixante ou quatre-vingts minutes. Au total, Maevatanana-Mahajanga est parcouru en cinq heures au moins, à cause des multiples de nids-d’autruche et des innombrables de nids-de-poule. De nouvelles fissures et craquelures apparaissent également au niveau de Tsaramandroso, au passage du village du charbon, alors que ce tronçon a déjà été entièrement réhabilité, il y a un plus de trois ans. En fait, aucun entretien de cette nationale très fréquentée n’a été apporté par la suite. Elle se trouve dans un état de délabrement, surtout à partir de Maeva­tanàna. Préjudice Les lignes de démarcation ainsi que les panneaux de signalisation ont disparu et ont été endommagé. Des vandales ont cassé et détruit les bornes kilométriques. D’autres ont volé les métaux trouvés sur les ponts et les viaducs. Les étrangers et les touristes peuvent se perdre et ne savent plus combien il reste à parcourir face à la disparition de bornes kilométriques et de panneaux de signalisation. Le pire se trouve à Ankarafantsika sur la route menant vers le Parc national de Madagascar, au village du citron, à Ampi­joroa. Suite à la dégradation de l’environnement causée par l’exploitation abusive et sauvage de la terre, avec la production de charbon de bois, l’érosion y entraîne un ensablement monstre durant la période de pluies. L’année dernière, des voitures et des camions étaient bloqués sur place pendant toute une nuit ou plus. Si des mesures ne sont pas prises d’ici deux à trois mois, la circulation sur la RN4 sera totalement bloquée. Ce qui entraînera un préjudice économique et social considérable pour tous les usagers.  
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