Il s’agit d’un renouvellement d’accord selon les indications du ministère de la Pêche et de l’économie bleue (MPEB). « La mise en service de ces navires permettra de capturer ainsi une prévision de 3 769 tonnes de produits. Elle générera une redevance prévisionnelle annuelle de 1 809 700 000 ariary » souligne le compte-rendu du Conseil des ministres. Cette somme représente le triple de la recette perçue actuellement selon les informations reçues auprès du MPEB. De plus, ces accords vont créer environ 261 postes de marins à bord. La pêche industrielle à Madagascar concerne les navires dont la puissance du moteur est supérieure à 50 CV. Pour éviter les conflits avec les petits pêcheurs et les navires artisanaux, le communiqué rassure que « leur zone de pêche est plus éloignée, au- delà de 8 milles marins sur la côte Ouest et au-delà de 2 milles marins sur la côte Est ». Par ailleurs, ces bateaux sont soumis à des quotas de capture, a-t-on indiqué du côté des autorités. Cependant, « les bateaux de pêche industrielle présentent toujours une menace pour les ressources malgré le quota imposé ou la limitation de tonnage. Les navires industriels, les chalutiers et les thoniers sont des investissements matériels qui ne sont rentables qu’à partir d’une capture assez volumineuse, ce qui représente un risque de réduction du stock », affirme Djamaly, membre d’une association de pêcheurs dans la région Diana. L’autre menace pèse sur la régénération. « Il faut veiller à la taille des poissons et à la maturité des poissons, ce qui n’est pas évident en pêche industrielle » a-t-il ajouté.
Il s’agit d’un renouvellement d’accord selon les indications du ministère de la Pêche et de l’économie bleue (MPEB). « La mise en service de ces navires permettra de capturer ainsi une prévision de 3 769 tonnes de produits. Elle générera une redevance prévisionnelle annuelle de 1 809 700 000 ariary » souligne le compte-rendu du Conseil des ministres. Cette somme représente le triple de la recette perçue actuellement selon les informations reçues auprès du MPEB. De plus, ces accords vont créer environ 261 postes de marins à bord. La pêche industrielle à Madagascar concerne les navires dont la puissance du moteur est supérieure à 50 CV. Pour éviter les conflits avec les petits pêcheurs et les navires artisanaux, le communiqué rassure que « leur zone de pêche est plus éloignée, au- delà de 8 milles marins sur la côte Ouest et au-delà de 2 milles marins sur la côte Est ». Par ailleurs, ces bateaux sont soumis à des quotas de capture, a-t-on indiqué du côté des autorités. Cependant, « les bateaux de pêche industrielle présentent toujours une menace pour les ressources malgré le quota imposé ou la limitation de tonnage. Les navires industriels, les chalutiers et les thoniers sont des investissements matériels qui ne sont rentables qu’à partir d’une capture assez volumineuse, ce qui représente un risque de réduction du stock », affirme Djamaly, membre d’une association de pêcheurs dans la région Diana. L’autre menace pèse sur la régénération. « Il faut veiller à la taille des poissons et à la maturité des poissons, ce qui n’est pas évident en pêche industrielle » a-t-il ajouté.