Des centres de santé de base sont équipés de tablettes. Ces matériels assureront le contrôle et la maîtrise des maladies. Maîtriser des épidémies et des cas de maladies inhabituelles via les nouvelles technologies. C’est à partir des tablettes que le ministère de la Santé publique compte renforcer la surveillance de vingt-sept maladies. Ce matériel sera distribué au niveau des centres de santé de base (CSB), qui transmettront les informations au central et à tous les responsables rattachés au réseau. « À chaque fois qu’il y aura une maladie dans un centre de santé, il y aura un système d’alerte qui va se déclencher et qui va permettre au ministère de la Santé publique d’agir en conséquence », a souligné Charlotte Ndiaye, représentant résidant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), à Mada-gascar, hier, à Ampefiloha. Il s’agit de trois types de maladie. Des maladies existantes dans la Grande île, comme la peste, le paludisme ou la tuberculose, des maladies évitables par la vaccination, à savoir la poliomyélite se présentant le plus souvent sous forme de paralysie flasque aigüe (PFA), et enfin les maladies qui peuvent survenir sur la Grande île, comme le choléra ou encore le zika. «Ce système apportera un grand changement en terme de contrôle et de maîtrise de la propagation des maladies car auparavant, on ne pouvait intervenir qu’après des décès, à défaut d’information », indique Maherisoa Ratsitorahina, directeur de la veille et de la surveillance épidémiologique au sein du ministère de la Santé publique. Ce programme est, actuellement, en phase pilote et, pour commencer, appliqué dans les CSB d’Androy, de Bongolava et de quelques districts d’Analamanga. Le ministère de la Santé publique et ses partenaires techniques et financiers envisagent de couvrir tous les centres de santé de Madagascar de ce système d’information. Des centres hospitaliers dotés de spécialistes Le système de santé s’améliore. Le ministère de la Santé publique a octroyé les certificats d’affectation de 103 spécialistes dans quelques centres hospitaliers universitaires et centres hospitaliers de référence du district, hier. L’OMS a, d’autre part, offert treize véhicules pick-up, des motos et 100 réfrigérateurs solaires à installer dans les centres de santé. Ces équipements permettront d’appuyer la surveillance épidémiologique des maladies évitables par la vaccination, les activités de vaccination ou encore la lutte contre la lèpre. L’OMS et le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) réitèrent leur appui pour Madagascar. Miangaly Ralitera
Des centres de santé de base sont équipés de tablettes. Ces matériels assureront le contrôle et la maîtrise des maladies. Maîtriser des épidémies et des cas de maladies inhabituelles via les nouvelles technologies. C’est à partir des tablettes que le ministère de la Santé publique compte renforcer la surveillance de vingt-sept maladies. Ce matériel sera distribué au niveau des centres de santé de base (CSB), qui transmettront les informations au central et à tous les responsables rattachés au réseau. « À chaque fois qu’il y aura une maladie dans un centre de santé, il y aura un système d’alerte qui va se déclencher et qui va permettre au ministère de la Santé publique d’agir en conséquence », a souligné Charlotte Ndiaye, représentant résidant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), à Mada-gascar, hier, à Ampefiloha. Il s’agit de trois types de maladie. Des maladies existantes dans la Grande île, comme la peste, le paludisme ou la tuberculose, des maladies évitables par la vaccination, à savoir la poliomyélite se présentant le plus souvent sous forme de paralysie flasque aigüe (PFA), et enfin les maladies qui peuvent survenir sur la Grande île, comme le choléra ou encore le zika. «Ce système apportera un grand changement en terme de contrôle et de maîtrise de la propagation des maladies car auparavant, on ne pouvait intervenir qu’après des décès, à défaut d’information », indique Maherisoa Ratsitorahina, directeur de la veille et de la surveillance épidémiologique au sein du ministère de la Santé publique. Ce programme est, actuellement, en phase pilote et, pour commencer, appliqué dans les CSB d’Androy, de Bongolava et de quelques districts d’Analamanga. Le ministère de la Santé publique et ses partenaires techniques et financiers envisagent de couvrir tous les centres de santé de Madagascar de ce système d’information. Des centres hospitaliers dotés de spécialistes Le système de santé s’améliore. Le ministère de la Santé publique a octroyé les certificats d’affectation de 103 spécialistes dans quelques centres hospitaliers universitaires et centres hospitaliers de référence du district, hier. L’OMS a, d’autre part, offert treize véhicules pick-up, des motos et 100 réfrigérateurs solaires à installer dans les centres de santé. Ces équipements permettront d’appuyer la surveillance épidémiologique des maladies évitables par la vaccination, les activités de vaccination ou encore la lutte contre la lèpre. L’OMS et le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) réitèrent leur appui pour Madagascar. Miangaly Ralitera