Danse - « Kilokolo » enchante le centre « les Orchidées blanches »


Une Plateforme artistique valorise l'entraide, la fraternité, mais surtout l'ouverture et la compréhension d'autrui à travers la danse. Des chorégraphies émeuvent autant qu'elles surprennent par leur authenticité. C'est ce que les jeunes participants de « Kilokolo » ont proposé à leur auditoire hier à Androhibe, pour sa 9e édition. Un événement qui prône l'éducation socio-culturelle des enfants en milieu scolaire ainsi que les jeunes personnes en situation de handicap, « Kilokolo » s'affirme comme un « Atelier de transmission pédagogique et d’échange artistique» (ATPEA). Partant de ce principe, l'événement s'est redécouvert en une journée créative et récréative pour une ribambelle de danseurs en herbe, talentueux et originaux. Une plateforme artistique fédératrice, « Kilokolo » a rassemblé hier, dans les locaux du centre « Les Orchidées blanches » à Androhibe, huit établissements scolaires et spécialisés pour faire valoir la créativité et l'imaginaire de leurs jeunes. Cinq écoles primaires publiques ont été représentées, à savoir les EPP d’Antanimena I, d’Analakely, d’Ampasa­nimalo, d’Ambohipo et d’Ampefiloha. De même, trois établissements spécialisés y ont participé, le centre « Les Orchidées blanches», le Centre national de formation professionnelle des personnes en situation de handicap (CNFPPSH) et l'association Akama. Le tout concourant pour une compétition fraternelle inter-établissements où les participants ont réjoui le public de leur poésie. Attendrissant À chaque édition de « Kilokolo », le public se laisse émouvoir par la prestation des jeunes en scène. Les enseignants et les formateurs se sont mis à pied d'œuvre depuis le mois de février pour guider les élèves et les enfants en situation de handicap, afin qu'ils présentent un spectacle à thème qui véhicule un message pour le public. « On a dispensé des temps de formation pédagogique et pratique auprès des enseignants issus des EPP et centres spécialisés dans la capitale. Ces formations se sont tenues à l'EPP Analakely, avec comme objectif de renforcer leurs connaissances sur la danse en vue de cette compétition », souligne la chorégraphe Lovatiana Rakotobe, initiatrice de « Kilokolo ». Les uns après les autres, les jeunes se distinguent en mettant le point sur ce message de fraternité et d'entraide entre chacun. À leur manière, les jeunes se relayent ainsi devant le public pour conter, via la danse, leur représentation de la société ainsi que de leur quotidien. C'est d'autant plus surprenant chez des jeunes en situation de handicap, qui ont mis du cœur à l'ouvrage pour émouvoir le public par leur aisance à travers la danse. Grâce à « Kilokolo », un pont artistique et pédagogique se crée entre les jeunes en situation de handicap et la société en général.
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