Tous les greffiers de la Grande île ont repris leur travail lundi comme ils l’ont promis « La raison de notre trêve est basée sur deux choses. Les nouveaux greffiers ne doivent pas entrer en grève et nous ne voulons pas nuire à notre corps », souligne Nicolas Rabenandrasana, président du syndicat des greffiers de Madagascar. Il annonce également faire un petit geste en faveur de l'apaisement « suite à l'annonce émise par le procureur général de la Cour d'appel qui indiquait, qu'on n'attend qu'un petit geste de la part des greffiers pour faire la signature ». Actuellement, à entendre le syndicaliste, les cours et les juridictions fonctionnent à 100% et les procès tournent à plein régime. Les greffiers de retour au travail se disent victimes de pressions de la part de leurs collègues, ces derniers les harcelant comme quoi ils ne font plus partie du corps des greffiers. « Ce qui est totalement faux », précise Nicolas Rabenandrasana. « Nous travaillons dans une institution publique pas dans une entreprise privée, les greffiers restent des greffiers après la grève », poursuit-il. Cependant, une nouvelle grève est annoncée par les greffiers après deux mois si la signature du versement de leurs émoluments n'a pas lieu dans ce délai. « La grève reprendra le 6 août si le versement de nos émoluments n’est pas signé. Deux mois, c'est largement suffisant pour signer notre revendication », affirment les greffiers. Sitraka Ramanantsoa
Tous les greffiers de la Grande île ont repris leur travail lundi comme ils l’ont promis « La raison de notre trêve est basée sur deux choses. Les nouveaux greffiers ne doivent pas entrer en grève et nous ne voulons pas nuire à notre corps », souligne Nicolas Rabenandrasana, président du syndicat des greffiers de Madagascar. Il annonce également faire un petit geste en faveur de l'apaisement « suite à l'annonce émise par le procureur général de la Cour d'appel qui indiquait, qu'on n'attend qu'un petit geste de la part des greffiers pour faire la signature ». Actuellement, à entendre le syndicaliste, les cours et les juridictions fonctionnent à 100% et les procès tournent à plein régime. Les greffiers de retour au travail se disent victimes de pressions de la part de leurs collègues, ces derniers les harcelant comme quoi ils ne font plus partie du corps des greffiers. « Ce qui est totalement faux », précise Nicolas Rabenandrasana. « Nous travaillons dans une institution publique pas dans une entreprise privée, les greffiers restent des greffiers après la grève », poursuit-il. Cependant, une nouvelle grève est annoncée par les greffiers après deux mois si la signature du versement de leurs émoluments n'a pas lieu dans ce délai. « La grève reprendra le 6 août si le versement de nos émoluments n’est pas signé. Deux mois, c'est largement suffisant pour signer notre revendication », affirment les greffiers. Sitraka Ramanantsoa