La seconde consultation nationale sur l'intégration des ODD dans le PND a démarré, hier, à Antananarivo. Pour atteindre ces objectifs, le Gouvernement mise sur les ressources internes. Alternative. Depuis, hier, un atelier, se tient au Carlton Anosy pour cogiter sur la manière d'intégrer les Objectifs de développement durable (ODD), au plan national de développement (PND). La consultation qui durera trois jours, à l'initiative du Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD), et du Gouvernement, consistera en « une appropriation », des ODD, établir les priorités par rapport au PND et les ressources à disposition. « Les ODD forment un tout, chaque objectif doit être atteint. Comme c'est un programme sur une période de quinze ans, nous pouvons programmer l'atteinte des dix-sept points selon le PND », explique le général Herilanto Raveloarison, ministre de l'Economie et de la planification. Adopté en septembre 2015, ces dix-sept challenges mondiaux visent à « mettre fin à la pauvreté, les inégalités et injustices », d'ici 2030. Jusqu'ici, Madagascar table ses moyens sur les aides budgétaires et crédits accordés par les partenaires internationaux, une manne, pourtant, insuffisante. Afin de s'assurer d'atteindre les ODD dans les temps, l'Exécutif mise sur les ressources internes. « Il nous faut augmenter notre espace budgétaire si nous voulons atteindre ces objectifs. Il faut donc, miser sur nos ressources internes qui ne manquent pas », soutient le ministre Raveloarison. Élargi D'après l'officier général, les ressources internes ne se limitent pas aux richesses naturelles, dont-il suggère la diversification des exploitations. « Il y a, aussi, le capital humain qu'il faut valoriser, ou encore l'intensification des ressources classiques, c'est-à-dire l'amélioration des recettes fiscales, la réduction des dépenses et des dettes », ajoute-t-il. Lors de la première demi-journée de l'atelier, hier, Mansour Ndiaye, team leader croissance inclusive au Centre régional du PNUD à Addis-abeba a soutenu que les ODD « visent à ne laisser personne pour compte dans le processus de lutte contre la pauvreté. (…) Une croissance inclusive, permettant au secteur privé de faire des profits tout en capitalisant le volet social ». Dans son discours d'ouverture des trois jours de consultation, Charlotte Ndiaye Faty, coordonnatrice résidente du système des Nations-Unies à Madagascar a déclaré : « Derrière chaque ODD, il y a des vies de jeunes et de femmes, des aspirations légitimes et l'espoir de l'amélioration des conditions de vie de millions de personnes dans chaque région ». Garry Fabrice Ranaivoson
La seconde consultation nationale sur l'intégration des ODD dans le PND a démarré, hier, à Antananarivo. Pour atteindre ces objectifs, le Gouvernement mise sur les ressources internes. Alternative. Depuis, hier, un atelier, se tient au Carlton Anosy pour cogiter sur la manière d'intégrer les Objectifs de développement durable (ODD), au plan national de développement (PND). La consultation qui durera trois jours, à l'initiative du Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD), et du Gouvernement, consistera en « une appropriation », des ODD, établir les priorités par rapport au PND et les ressources à disposition. « Les ODD forment un tout, chaque objectif doit être atteint. Comme c'est un programme sur une période de quinze ans, nous pouvons programmer l'atteinte des dix-sept points selon le PND », explique le général Herilanto Raveloarison, ministre de l'Economie et de la planification. Adopté en septembre 2015, ces dix-sept challenges mondiaux visent à « mettre fin à la pauvreté, les inégalités et injustices », d'ici 2030. Jusqu'ici, Madagascar table ses moyens sur les aides budgétaires et crédits accordés par les partenaires internationaux, une manne, pourtant, insuffisante. Afin de s'assurer d'atteindre les ODD dans les temps, l'Exécutif mise sur les ressources internes. « Il nous faut augmenter notre espace budgétaire si nous voulons atteindre ces objectifs. Il faut donc, miser sur nos ressources internes qui ne manquent pas », soutient le ministre Raveloarison. Élargi D'après l'officier général, les ressources internes ne se limitent pas aux richesses naturelles, dont-il suggère la diversification des exploitations. « Il y a, aussi, le capital humain qu'il faut valoriser, ou encore l'intensification des ressources classiques, c'est-à-dire l'amélioration des recettes fiscales, la réduction des dépenses et des dettes », ajoute-t-il. Lors de la première demi-journée de l'atelier, hier, Mansour Ndiaye, team leader croissance inclusive au Centre régional du PNUD à Addis-abeba a soutenu que les ODD « visent à ne laisser personne pour compte dans le processus de lutte contre la pauvreté. (…) Une croissance inclusive, permettant au secteur privé de faire des profits tout en capitalisant le volet social ». Dans son discours d'ouverture des trois jours de consultation, Charlotte Ndiaye Faty, coordonnatrice résidente du système des Nations-Unies à Madagascar a déclaré : « Derrière chaque ODD, il y a des vies de jeunes et de femmes, des aspirations légitimes et l'espoir de l'amélioration des conditions de vie de millions de personnes dans chaque région ». Garry Fabrice Ranaivoson