Pauvreté - Des familles se plaignent de la cherté de la vie


Marie Madeleine Razafia­risoa, une habitante de Paraky, est née en 1960. Elle fait vieille pour son âge. Le cumul de fatigue, le manque de nourriture, l’ont fait vieillir rapidement. Sa situation s’est dégradée au fil des années. À son âge, elle doit encore travailler pour faire vivre sa petite famille. Elle est lessiveuse. « Mon travail me fatigue, mais je n’ai pas le choix. Mes deux derniers enfants vivent encore chez moi. Ils travaillent, mais je ne peux pas me reposer sur ce qu’ils gagnent. Leur travail n’est pas fixe », raconte-t-elle. Cette petite famille ne mange que deux fois par jour: le matin et le soir. « On ne peut pas se permettre d’acheter du riz trois fois par jour. C’est trop cher. Tout est d’ailleurs cher: l’huile, le riz, les légumes. La viande, on n’en mange presque jamais », enchaîne-telle. Marie Madeleine Razafi­arisoa n’est pas la seule à se plaindre de la cherté de la vie. Marie Rasabotsy, sa voisine, a du mal à trouver de l’argent pour acheter de la nourriture. « Heureusement qu’il y a des philanthropes qui viennent nous emmener à manger, de temps en temps, autrement, on ne mange pas à notre faim. Tout est hors de nos moyens », lance-t-elle. Dans ce quartier, de nombreuses femmes sont chefs de ménage. Ce jour là, la plateforme Isika fikambanana miaradia amin’ny Andry Rajoelina (IFI), présidée par Richard Ramanambitana, est venue dans le quartier de Paraky, pour apporter des vivres aux familles vulnérables. « Plusieurs familles se trouvent dans une situation de vulnérabilité, actuellement. Nous avons déjà commencé à apporter des aides aux habitants du sixième arrondissement, nous enchaînons notre action dans le quatrième arrondissement », indique Edwige Ramiafara, membre de la plateforme IFI.
Plus récente Plus ancienne