La fermeture des marchés à 14 heures a causé la colère des petits commerçants à Antsirabe. Ils se sont manifestés devant la nuit tentant de piller certains bâtiments. 22 heures à Vatofotsy Antsirabe. Des coups de feu retentissent. Les forces de l’ordre sont en pleine intervention. Des « manifestants » saccagent le chantier de l’université Manarapenitra et le gymnase qui a été transformé en un centre de traitement Covid-19, face à la propagation du virus dans cette ville d’Eau. « Ce sont probablement des tirs en l’air pour disperser les manifestants. Je vois de chez moi les étincelles. Les forces de l’ordre lancent en même temps du gaz lacrymogène. Les manifestants sont très violents. Ils lancent des cailloux », rapporte un jeune homme qui vit non loin de la scène de pillage. Ce jeune homme témoigne avoir vu des personnes piller les tôles qui servaient de clôture au chantier de l’université et entendu le grand portail du gymnase s’effondrer. « Ils sont probablement arrivés à entrer dans le gymnase », indique-t-il. Il craint les dégâts de ces actes de vandalisme. « Il ne restera, probablement pas grand chose du chantier de l’université. Ils ont mis le feu aux échafaudages », regrette cet étudiant de l’université d’Antsirabe. En rogne Les « manifestants » auraient également détruit des biens d’autrui. « Les victimes en pleurent », ajoute notre source. D’autres « manifestants » auraient par ailleurs brûlé des pneus non loin d’un établissement scolaire publique manarapenitra , en cours de travaux, dans la ville d’Antsirabe. L’origine de cette scène, une manifestation pour contester les mesures appliquées par la région de Vakinankaratra, face à la propagation du coronavirus dans cette région. Le gouverneur Vy Vato Rakotovao a annoncé la suspension de toutes les activités non essentielles, tous les après-midi, à partir de 14 heures. L’application de cette décision a mis des commerçants en rogne. Des agents de la police municipale de la commune urbaine d’Antsirabe auraient ramassé leurs marchandises. D’autres refusent de se soumettre à ces mesures restricitives. Mécontents, les commerçants, dont des marchands ambulants, ont commencé à brûler des pneus et à manifester sur les voies publiques. La manifestation a continué jusqu’à tard dans la nuit. Le gouverneur de Vakinankaratra redoute une « manifestation politique ». « Je n’ai reçu aucune revendication officielle, jusqu’à présent. S’ils veulent réclamer quelque chose, ils peuvent venir vers moi. Je reçois tout le monde. Au lieu d’en discuter, ils ont préféré brûlé des pneus et se ruer vers le CTC-19 pour tenter de le saccager », indique-t-il. Plusieurs cas confirmés et des cas suspects de coronavirus seraient recensés à Antsirabe, ces derniers temps. C’est ce qui aurait poussé la région de Vakinankaratra à ordonner un « confinement », tous les après-midi, pendant une quinzaine. « Notre objectif est de protéger la santé de la population, en limitant la circulation. Les activités ne sont pas totalement suspendues. Les activités essentielles sont autorisées, à l’instar des épiceries du quartier. Je lance donc un appel au calme à la population », conclut Vy Vato Rakotovao.
La fermeture des marchés à 14 heures a causé la colère des petits commerçants à Antsirabe. Ils se sont manifestés devant la nuit tentant de piller certains bâtiments. 22 heures à Vatofotsy Antsirabe. Des coups de feu retentissent. Les forces de l’ordre sont en pleine intervention. Des « manifestants » saccagent le chantier de l’université Manarapenitra et le gymnase qui a été transformé en un centre de traitement Covid-19, face à la propagation du virus dans cette ville d’Eau. « Ce sont probablement des tirs en l’air pour disperser les manifestants. Je vois de chez moi les étincelles. Les forces de l’ordre lancent en même temps du gaz lacrymogène. Les manifestants sont très violents. Ils lancent des cailloux », rapporte un jeune homme qui vit non loin de la scène de pillage. Ce jeune homme témoigne avoir vu des personnes piller les tôles qui servaient de clôture au chantier de l’université et entendu le grand portail du gymnase s’effondrer. « Ils sont probablement arrivés à entrer dans le gymnase », indique-t-il. Il craint les dégâts de ces actes de vandalisme. « Il ne restera, probablement pas grand chose du chantier de l’université. Ils ont mis le feu aux échafaudages », regrette cet étudiant de l’université d’Antsirabe. En rogne Les « manifestants » auraient également détruit des biens d’autrui. « Les victimes en pleurent », ajoute notre source. D’autres « manifestants » auraient par ailleurs brûlé des pneus non loin d’un établissement scolaire publique manarapenitra , en cours de travaux, dans la ville d’Antsirabe. L’origine de cette scène, une manifestation pour contester les mesures appliquées par la région de Vakinankaratra, face à la propagation du coronavirus dans cette région. Le gouverneur Vy Vato Rakotovao a annoncé la suspension de toutes les activités non essentielles, tous les après-midi, à partir de 14 heures. L’application de cette décision a mis des commerçants en rogne. Des agents de la police municipale de la commune urbaine d’Antsirabe auraient ramassé leurs marchandises. D’autres refusent de se soumettre à ces mesures restricitives. Mécontents, les commerçants, dont des marchands ambulants, ont commencé à brûler des pneus et à manifester sur les voies publiques. La manifestation a continué jusqu’à tard dans la nuit. Le gouverneur de Vakinankaratra redoute une « manifestation politique ». « Je n’ai reçu aucune revendication officielle, jusqu’à présent. S’ils veulent réclamer quelque chose, ils peuvent venir vers moi. Je reçois tout le monde. Au lieu d’en discuter, ils ont préféré brûlé des pneus et se ruer vers le CTC-19 pour tenter de le saccager », indique-t-il. Plusieurs cas confirmés et des cas suspects de coronavirus seraient recensés à Antsirabe, ces derniers temps. C’est ce qui aurait poussé la région de Vakinankaratra à ordonner un « confinement », tous les après-midi, pendant une quinzaine. « Notre objectif est de protéger la santé de la population, en limitant la circulation. Les activités ne sont pas totalement suspendues. Les activités essentielles sont autorisées, à l’instar des épiceries du quartier. Je lance donc un appel au calme à la population », conclut Vy Vato Rakotovao.