Virus en vrac


• La manière forte. Lassés par l’attitude désinvolte et irresponsable de ceux qui foulent aux pieds les mesures du confinement, des éléments de la gendarmerie nationale ont trouvé une solution dissuasive. Ils ont fait appel à leurs chiens renifleurs, des bergers allemands, pour inciter les badauds qui s’attroupent ici et là, à rentrer chez eux à partir de midi. Il est vrai que des gens inconscients du danger qu’ils encourent, la menace de contamination généralisée, tiennent « des réunions informelles » à ciel ouvert. Ce qui expose tout le monde aux effets dévastateurs du « mal du siècle ». • Opportunistes. L’actuelle crise sanitaire est propice au développement de divers microbes. Des habitants de la région Ihorombe ont alerté des organisations non gouvernementales, engagées dans l’assainissement de la gestion foncière, de l’exploitation d’un vaste terrain de six cents hectares par une grosse entreprise étrangère. Les plaignants s’interrogent si une telle « colonisation » a eu l’aval de l’Administration foncière. D’où leur inquiétude. • Aubaine. Du fait du conflit d’intérêt opposant les pays producteurs de pétrole et de la réduction des commandes au niveau mondial, les cours du baril sur le marché international sont descendus sous la barre des 20 dollars. Ce qui sanctionne de fait le pétrole de schiste des Américains, dont le seuil de rentabilité se stabilise à 80 dollars. Mais qui peut profiter à des pays comme Madagascar. Il est temps de passer à des achats pour les mois à venir. Une baisse des prix du carburant à la sortie de cette épreuve du coronavirus, ne serait pas de trop pour relancer la machine de l’économie, grippée depuis le début de l’année.
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