INFRASTRUCTURE - Les rues de la capitale défoncées


L’état des rues de la capitale n’a jamais suscité autant de réaction que maintenant. « Y-a-t-il encore des dirigeants dans la capitale ? », « Les rues vont bientôt se transformer en routes secondaires ! », « Jusqu’à quand doit-on supporter ces routes en piteux état ? », « On a l’impression de voyager à Manalalondo, ou à Marolambo, alors qu’on est dans la capitale! ». Il ne faudrait pas un audit pour constater la dégradation extrême du réseau routier de la ville d’Antananarivo. Et cette dégradation perturbe le quotidien des riverains, et en particulier, des automobilistes. Depuis la semaine dernière, les embouteillages s’intensifient . Pour circuler en voiture dans les rues de la capitale, il faut s’armer de beaucoup de patience. Pour parcourir une centaine de mètres, par exemple, il faut environ une trentaine de minutes. La durée du trajet augmente encore, lorsque la pluie tombe. Car les rues se transforment en lits de rivière. Les nids de poule ne sont pas tendres avec les véhicules. Ils vont endommager les pneus, les amortisseurs, les pièces de la direction. La réhabilitation des rues de la capitale a été mentionnée par le chef de l'État, Andry Rajoelina, comme parmi les travaux urgents à faire dans les délais impartis, lors du Conseil des ministres, après le remaniement. Près de deux semaines plus tard, les travaux n’ont pas encore commencé.
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