Relations bilatérales - Les relations économiques à développer


Madagascar s’ouvre au monde. Cette devise est applicable aussi bien dans la promotion de l’économie que sur le plan diplomatique. Les relations de Madagas­car avec les pays partenaires sont au beau fixe. L’arrivée du nouvel ambassadeur américain, Michael Peter Pelletier, s’avère un beau présage sur le côté diplomatique. Quelques mois après le départ de Robert Yamate, son successeur a remis ses lettres de créance au Président Andry Nirina Rajoelina, mardi. Aucun malentendu n’est, désormais, visible entre les Etats Unis et le Président Andry Rajoelina. « Aupara­vant, les relations entre les deux pays étaient fragiles du fait que les pays étrangers ont qualifié de putschiste l’ex-Président de la Transition. Plus tard, son accession au pouvoir par le biais d’une démarche démocratique dont l’élection a purgé son cas », affirme Pascal Fuller Randriamifehy, docteur en Relations internationales. Dans cette optique, Mada­gascar devrait saisir l’opportunité générée par le rétablissement de la confiance. « La lettre de créance signifie l’amélioration de la diplomatie malgache et américaine. En effet, les échanges économique, stratégique et politique sont à développer », ajoute ce juriste. Après l’accession au pouvoir du Président Andry Rajoelina, l’amélioration de la diplomatie malgache est discutée au sein du gouvernement. Des ambassadeurs et des consuls sont rappelés. Cependant, la décision de nomination se fait attendre. Pour l’heure, la suggestion sur la conception d’une meilleure politique pour conduire la diplomatie étrangère, notamment avec les Etats Unis s’enchaine. « Madagascar devrait poursuivre les échanges économiques entretenus avec les Américains, dont le projet Agoa, l’agriculture, le transfert de compétence en technologie ainsi que le tourisme. Sur le plan diplomatique, l’installation des ambassadeurs à l’étranger est importante dans l’idée de vendre Madagascar dans le bon sens du terme », explique Julien Radanoara, expert en Relations internationales. Les pouvoirs qui se sont succédé ont conclu de nombreuses conventions. Choix politique L’ambition de rehausser la place de Madagascar dans le concert des Nations est priorisée par les dirigeants actuels. La déclaration sur la situation vécue par le peuple vénézuélien en fait partie. La position du gouvernement a été fortement critiquée par les observateurs des actualités politiques ces derniers temps. Mais sur le plan diplomatique, la déclaration se traduit autrement. « Le positionnement du Président malgache correspond à la politique des Etats Unis », a souligné Pascal Fuller Randriamifehy. Tandis que Julien Radanoara ne partage pas la même vision. « Le fait de s’aligner dans le côté de Juan Guaido, un Président sorti d’une manière anti-démocratique pourrait freiner l’initiative présidentielle dans une telle décision. D’une manière à l’autre, la déclaration pourrait être remise en cause par les observateurs politiques », explique-t-il. L’ouverture de Mada­gascar sur la politique internationale joue un rôle important pour la mise en œuvre de la vision émergence. Des observateurs se demandent si l’arrivée du nouvel ambassadeur américain aurait une liaison sur de la déclaration portant sur la situation au Venezuela. Elise Nandrasanela
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