Assainissement - Les éboueurs payés à Ar 830,80 par heure


Les déchets qui débordent des bacs dans la capitale reviennent aux ramas­seurs d'ordures. Vendredi, ils ont fait la grève, mais certains d'entre eux ont assuré le service minimum jusqu'à samedi pour que les immondices n'inondent pas les rues. Les moyens humain et matériel ont été réduits car douze camions seulement ont été déployés. Les quatre cent cinquante employés temporaires ont réclamé à ce que leur taux horaire augmente. Une loi adoptée en 2016 prescrit un cours de 740 ariary par heure et une nouvelle loi de cette année indique un taux de 830,80 ariary par heure. Ils ont ainsi exigé le nouvel indice. Les manutentionnaires travaillent temporairement et leur présence sur place définit leur taux multiplicateur. Andry Rakotondrasolo, conseiller technique en charge de l'assainissement du Service autonome de maintenance de la ville d'Antananarivo (Samva) explique que ces derniers accomplissent leurs tâches suivant des heures de travail effectif au même titre que les paysans. Après une assemblée générale, l'entente a été établie et il a été convenu que la situation reviendrait à la normale dès demain. Le problème réside, d'après le conseiller technique, dans le non respect du code municipal d'hygiène qui fixe l'heure de dépôt des ordures entre 17 et 20 heures. Quand les manutentionnaires passent et les ramassent, les usagers viennent après et ne laissent pas les bacs vides. F.R.
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