Aire protégée d'Antimena - Les autochtones appuyés dans leur moyen de subsistance


L’aire protégée d’Antimena Menabe est détruite à 40% à cause de la vague de migration de la population du Sud. Ces derniers ont rasé des hectares d’arbres dans le noyau dur de l’aire protégée pour cultiver du maïs et de l’arachide. Suite à une opération de ratissage et de sensibilisation, quatre-vingt personnes ont été arrêtées et ont été traduites en justice. Les feux de brousse monstrueux qui se sont manifestés à Ankarafantsika ont été également l’œuvre des migrants. Des propositions pour la subsistance de populations autochtones et réduction de vague de migration ont été proposées lors de dialogue national sur les forêts sèches avec toutes les parties prenantes et l’USAID Haitao et Mikajy, hier à l’hôtel Novotel Ivandry. Le problème de survie, la pauvreté incitent les autochtones, les habitants sur les fokontany environnant à exploiter sans modération la forêt, ainsi que les animaux endémiques. Avec le rythme de déforestation continuelle, la forêt de Menabe risque de disparaître en 2050. « Sur une surface de 210 312 ha, 40% en sont transformés en champ de maïs. Il existe dix-huit acteurs dans la restauration de l’Antimena à part les gestionnaires. Nous cherchons les moyens de protéger la forêt, mais aussi trouver des emplois pour les autochtones, afin d’éviter les coupures d’arbres. Ces acteurs trouveront des solutions aux endroits où ils sont implantés. Par exemple, il existe des endroits pleins de fruits à exploiter. Nous pourrons les aider à construire des ruches pour produire du miel. Les habitants peuvent également construire des pépinières d’arbres fruitiers. Le ministère, avec les partenaires, offrira les graines », explique Dr Tahina Andriaharimalala, directeur régional de l’environnement et du développement durable de Menabe. Selon Baomiavotse Vahinala Rahanirina, ministre de l’Environnement et du développement durable, la restauration d’Antimena sera un modèle pour la protection d’aire protégée. L’aire protégée d’Antimena est connue pour ses richesses en biodiversité endémique et ses sites écotouristiques à savoir la forêt de Kirindy, la réserve spéciale d’Andra­nomena, le camp amoureux de Marofandiliha, la célèbre allée de baobabs.  
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