PRIX DU RIZ - Saction sévère contre les profiteurs


Sans relâche, les équipes du ministère de l’Industriali-sation, du Commerce et de la Consommation (MICC) poursuivent leur mission de contrôle des produits et particulièrement des prix appliqués aux marchandises dont surtout les produits de première nécessité (PPN). En cette période de soudure, le prix du riz fait l’objet d’un strict contrôle. Mais de même aussi en ce qui concerne les stocks détenus par les différents commerçants (grossistes et détaillants confondus). Des agents de la Direction générale du Commerce et de la Consommation (DGCC), conduits par leur directeur général Isidore Razanakoto, ont ainsi effectué hier une descente au marché d’Anosibe où ils ont pu constater qu'il existe un écart entre le prix du riz importé et celui du produit local. Si le kilo de riz importé est de 2180 ariary à 2400 ariary, il est passé à 3000 ariary pour le riz produit localement. Concernant les stocks, ceux-ci sont largement suffisants pour affronter cette période, a-t-on indiqué. Isidore Razanakoto a toutefois précisé : « Les efforts pour augmenter la distribution de riz importé sur le marché et dans les villages se poursuivent ». Mais de ce même sillage, une ferme mise en garde a été lancée à l’endroit des éventuels spéculateurs tant en ce qui concerne les stocks que les prix de ce produit. De fermes sanctions seront appliquées à tous les contrevenants. Une occasion aussi pour le représentant de l’association pour la protection des droits des consommateurs (Fizompam), Tiana Rabarison, qui a accompagné l’équipe du MICC de faire remarquer : « Nous profitons tous les uns des autres, ce qui est l’une des causes de la situation actuelle. Mais cela ne devrait plus avoir lieu. Le ministère avec SPM fait tout pour qu’il n’y ait pas de rupture d’approvisionnement en riz de tous les marchés du pays, et ce riz sera vendu à 650 ariary la tasse (kapoaka)…».
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