PESTE - Les malades peu enclins à aller vers les centres de santé


À travers une publication sur le compte du Docteur Manitra Rakotoarivony, un père de famille originaire du district d’Anjozorobe a témoigné d’un cas de peste auquel il a été confronté vers la fin de l’année. Il s’agit d’un cas de peste pulmonaire. « J’avais des toux puis je commençais à m’étouffer puis des crachats avec du sang sont sortis. La maladie avait été à un stade grave et j’ai failli en mourir si je n’étais pas arrivé à l’Hôpital», témoigne-t-il. Le père de famille a été sain et sauf après avoir reçu les soins adéquats. Dans la publication, il a été notifié que la peste pulmonaire est issue d’une peste bubonique avec la présence de ganglions qui n’ont pas été traités à temps. Docteur Manitra Rakotoarivony, directeur régional de la Santé publique d’Analamanga sensibilise sur la nécessité de la prise en charge à temps des malades avec des symptômes suspects. « Il y a toujours un blocage par rapport à la peur des malades à consulter un médecin. Ce blocage se situe dans le fait qu’ils ont parfois peur de se rendre au niveau des centres de santé. Par conséquent, la maladie devient grave et parfois le malade en succombe au niveau communautaire », indique le Docteur Rakotoarivony. Sur cette lancée, un appel à la vigilance a été effectué afin de consulter et de traiter dans les plus brefs délais les malades. « La peste pourrait être guérie rapidement dès qu’il a été constaté. Le retard de traitement pourrait être fatal pour le malade », enchaine-t-il. Durant la saison pesteuse, la hausse des cas est observée dans les zones considérées comme à risque. Dans la région Analamanga, quelques districts dont Anjozorobe ou encore Ankazobe et Ambohi- dratrimo enregistrent des cas chaque année.
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