En réponse à l’affaire de « détournements de fonds publics » évoquée en Conseil des ministres, l’Unicef apporte des éclairages en indiquant qu’il s’agit de fonds non absorbés en exigeant le retour de ces fonds. A travers une note hier, le Fonds des Nations Unies pour l'Enfance (UNICEF) apporte des explications à la suite de la décision en Conseil des ministres du 4 janvier sur des dépenses inéligibles et une demande de remboursement. L’Unicef a expliqué cette affaire comme étant des fonds octroyés à l’Etat suivant une procédure standard. “En déployant les différents efforts pour la mise en œuvre de son programme conjoint avec l'État malgache, l'Unicef transfère des fonds à des partenaires gouvernementaux et non gouvernementaux. Ces transferts s'inscrivent dans un plan de travail bien défini et sont régis par un cadre opérationnel commun favorisant l'alignement de l'aide au développement sur les priorités nationales et garantissant l'alignement des dépenses sur les activités prévues”, peut-on lire dans la note. À la suite de cette explication, les fonds en question étaient des « fonds en suspens», et dont certains ministères sont concernés. « Sur la base des conclusions d'un audit entrepris en 2019, il apparaît qu'un certain nombre de ministères ont des fonds en suspens qui n'ont pas été utilisés dans le délai imparti», détaille le communiqué. La procédure standard exige de ce fait le retour de ces fonds à l’Unicef. « Si les sommes ne sont pas absorbées, les fonds sont retournés à l'Unicef pour être réalloués », précise la note. Enquête Pour rappel, le Conseil des ministres en date du 4 janvier a communiqué les dépenses effectuées entre 2014 et 2019 comme étant inéligibles. La somme de 3 056 399 155 ariary devrait être remboursée. Le rapport en Conseil des ministres et ordonné par le président de la République avait indiqué l’accord pour qu’une enquête soit effectuée auprès des entités concernées. « Tous ceux qui y sont impliqués seront placés devant leurs responsabilités », insiste le communiqué. Parallèlement, le président de la République a ordonné que des investigations soient diligentées par l’inspection générale de l’État auprès des services concernés par ces dépenses. Après les missions de l’IGE, l’affaire pourra être transférée au niveau du Bureau indépendant anti-corruption (Bianco) avec les poursuites à l’encontre des responsables. Néanmoins, l’engagement pris par le président de la République afin d’accélérer le processus et de trouver un moyen de clôturer les comptes correspondants a été salué par l’entité onusienne. « L'Unicef salue le dialogue et le partenariat en cours avec le gouvernement malgache et réitère son engagement et sa volonté de soutenir celui-ci et ses partenaires afin qu'aucun enfant ne soit laissé pour compte », conclut-elle.
En réponse à l’affaire de « détournements de fonds publics » évoquée en Conseil des ministres, l’Unicef apporte des éclairages en indiquant qu’il s’agit de fonds non absorbés en exigeant le retour de ces fonds. A travers une note hier, le Fonds des Nations Unies pour l'Enfance (UNICEF) apporte des explications à la suite de la décision en Conseil des ministres du 4 janvier sur des dépenses inéligibles et une demande de remboursement. L’Unicef a expliqué cette affaire comme étant des fonds octroyés à l’Etat suivant une procédure standard. “En déployant les différents efforts pour la mise en œuvre de son programme conjoint avec l'État malgache, l'Unicef transfère des fonds à des partenaires gouvernementaux et non gouvernementaux. Ces transferts s'inscrivent dans un plan de travail bien défini et sont régis par un cadre opérationnel commun favorisant l'alignement de l'aide au développement sur les priorités nationales et garantissant l'alignement des dépenses sur les activités prévues”, peut-on lire dans la note. À la suite de cette explication, les fonds en question étaient des « fonds en suspens», et dont certains ministères sont concernés. « Sur la base des conclusions d'un audit entrepris en 2019, il apparaît qu'un certain nombre de ministères ont des fonds en suspens qui n'ont pas été utilisés dans le délai imparti», détaille le communiqué. La procédure standard exige de ce fait le retour de ces fonds à l’Unicef. « Si les sommes ne sont pas absorbées, les fonds sont retournés à l'Unicef pour être réalloués », précise la note. Enquête Pour rappel, le Conseil des ministres en date du 4 janvier a communiqué les dépenses effectuées entre 2014 et 2019 comme étant inéligibles. La somme de 3 056 399 155 ariary devrait être remboursée. Le rapport en Conseil des ministres et ordonné par le président de la République avait indiqué l’accord pour qu’une enquête soit effectuée auprès des entités concernées. « Tous ceux qui y sont impliqués seront placés devant leurs responsabilités », insiste le communiqué. Parallèlement, le président de la République a ordonné que des investigations soient diligentées par l’inspection générale de l’État auprès des services concernés par ces dépenses. Après les missions de l’IGE, l’affaire pourra être transférée au niveau du Bureau indépendant anti-corruption (Bianco) avec les poursuites à l’encontre des responsables. Néanmoins, l’engagement pris par le président de la République afin d’accélérer le processus et de trouver un moyen de clôturer les comptes correspondants a été salué par l’entité onusienne. « L'Unicef salue le dialogue et le partenariat en cours avec le gouvernement malgache et réitère son engagement et sa volonté de soutenir celui-ci et ses partenaires afin qu'aucun enfant ne soit laissé pour compte », conclut-elle.