Mahajanga - Cinquante-et-un incendies en 2019


Le chef de service des sapeurs-pompiers de la commune urbaine de Mahajanga a présenté le bilan de 2019. Par rapport aux années précédentes, le lieutenant-colonel Refana Rambeloson a mentionné que les statistiques avaient régressé l’année dernière. Ainsi, sur les cinquante-et-un incendies déclarés, huit cas étaient graves. Les raisons principales des feux étaient dues à des courts-circuits, à des négligences, à des installations vétustes et aux feux de charbon mal éteints. « Les accès dans les fokontany constituent surtout une grande difficulté pour les interventions. Les servitudes de passage sont très étroites voire inexistantes », a expliqué le chef de service. Quarante-six feux de brousse ont été éteints, tandis que quatre-vingt seize interventions ont été effectuées l’année dernière à Mahajanga. La plupart sont des sauvetages à des noyades, ou des évacuations de personnes vers les hôpitaux. Par ailleurs, les fausses alertes étaient aussi en hausse, des appels anonymes ont été révélés alors qu’aucun feu n’a eu lieu. De tels déplacements ont occasionné des dépenses inutiles. Aussi, des numéros de téléphone ont-ils été remis aux forces de l’ordre pour enquête, en novembre dernier. Le mois de septembre a été le plus actif pour les soldats de feu de Mahajanga. En moins de deux jours, trois incendies ont ravagé des habitations. Le feu a détruit huit maisons dans le fokontany d’Aranta, secteur 1. Au total, trente-deux personnes se sont retrouvées sans-abri et plus de cinq millions d’ariary ont été également carbonisés durant cette série d’incendies. Un court-circuit dans une maison fermée avait provoqué le sinistre, l’incendie s’étant produit quand le courant a été retabli après un délestage.
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