Manifestement, les travaux de construction de l’esplanade au Village touristique ont été bâclés. Après plus de trois ans, des défauts apparaissent. Trois ans après la réception technique du Village touristique, réhabilité à la suite d’un projet présidentiel de Hery Rajaonarimampianina, une partie de ce site touristique se dégrade dangereusement. Notamment, en face de l’embouchure d’Antsahabingo et devant le rond-point, au fond de cette fameuse place. Des fissures et des craquelures, ainsi que des dégradations ont commencé à apparaître sur la fameuse allée depuis plusieurs semaines. Au début, c’était une toute petite fissure de quelques mètres mais du fil des jours, le dégât s’est amplifié. Lundi, la fissure a pris une grosse proportion. À croire qu’un séisme a secoué la surface sur plus de 70 mètres tout autour de la bordure en béton. Et quand on a découvert l’intérieur de la cavité, un mélange de terre et de gravillons non compactés est apparu ; c’est dire que les travaux de remblayage et le temps de compactage et d’entassement étaient réalisés à la va-vite. L’entreprise chinoise SMATP avait obtenu le marché dans ce projet et les travaux de construction sur cette partie ont à peine duré un an. Le chantier avait démarré en janvier 2015, et la réception technique a eu lieu le 23 janvier 2016. Les occupants de ce terrain ont été expulsés en septembre 2015, malgré leur résistance. Les derniers ont finalement accepté de partir après dédommagement. Profanation « On se souvient du temps où la portion de l’allée vers Antsahabingo n’était pas encore bitumée entièrement. C’était au moment où les travaux ont été arrêtés momentanément à cause d’un problème financier », a expliqué un spécialiste du bâtiment. Les conservateurs de la tradition sakalava ont déclaré que les « ancêtres », sont les « auteurs » de ce désastre. Un rite a même été effectué, la semaine dernière, avec le sacrifice d’un zébu. Par ailleurs, la construction d’un bloc sanitaire, près de la Marina, ordonnée par la commune urbaine de Mahajanga, depuis le 15 juillet, et achevée le 13 octobre, est aussi mise en cause. En outre, d’après les sojabe et les responsables du Doany de Tsararano, ainsi que des traditionnalistes, le lieu est sacré et on est en train de le profaner. Le bord de la mer du Village touristique est, en effet, un endroit très fréquenté pour les rituels sacrés de bain, surtout en début de mois et à l’apparition de la pleine lune. Pourtant, des promeneurs inconscients se soulagent sur toute la plage pendant la journée et salissent l’endroit. D’autant plus qu’on prétend que l’existence des WC publics sur les lieux y est pour quelque chose dans la dégradation de cette portion du Village touristique. Et l’on croit aussi que les séries de noyades seraient aussi dues à la profanation de cet endroit.
Manifestement, les travaux de construction de l’esplanade au Village touristique ont été bâclés. Après plus de trois ans, des défauts apparaissent. Trois ans après la réception technique du Village touristique, réhabilité à la suite d’un projet présidentiel de Hery Rajaonarimampianina, une partie de ce site touristique se dégrade dangereusement. Notamment, en face de l’embouchure d’Antsahabingo et devant le rond-point, au fond de cette fameuse place. Des fissures et des craquelures, ainsi que des dégradations ont commencé à apparaître sur la fameuse allée depuis plusieurs semaines. Au début, c’était une toute petite fissure de quelques mètres mais du fil des jours, le dégât s’est amplifié. Lundi, la fissure a pris une grosse proportion. À croire qu’un séisme a secoué la surface sur plus de 70 mètres tout autour de la bordure en béton. Et quand on a découvert l’intérieur de la cavité, un mélange de terre et de gravillons non compactés est apparu ; c’est dire que les travaux de remblayage et le temps de compactage et d’entassement étaient réalisés à la va-vite. L’entreprise chinoise SMATP avait obtenu le marché dans ce projet et les travaux de construction sur cette partie ont à peine duré un an. Le chantier avait démarré en janvier 2015, et la réception technique a eu lieu le 23 janvier 2016. Les occupants de ce terrain ont été expulsés en septembre 2015, malgré leur résistance. Les derniers ont finalement accepté de partir après dédommagement. Profanation « On se souvient du temps où la portion de l’allée vers Antsahabingo n’était pas encore bitumée entièrement. C’était au moment où les travaux ont été arrêtés momentanément à cause d’un problème financier », a expliqué un spécialiste du bâtiment. Les conservateurs de la tradition sakalava ont déclaré que les « ancêtres », sont les « auteurs » de ce désastre. Un rite a même été effectué, la semaine dernière, avec le sacrifice d’un zébu. Par ailleurs, la construction d’un bloc sanitaire, près de la Marina, ordonnée par la commune urbaine de Mahajanga, depuis le 15 juillet, et achevée le 13 octobre, est aussi mise en cause. En outre, d’après les sojabe et les responsables du Doany de Tsararano, ainsi que des traditionnalistes, le lieu est sacré et on est en train de le profaner. Le bord de la mer du Village touristique est, en effet, un endroit très fréquenté pour les rituels sacrés de bain, surtout en début de mois et à l’apparition de la pleine lune. Pourtant, des promeneurs inconscients se soulagent sur toute la plage pendant la journée et salissent l’endroit. D’autant plus qu’on prétend que l’existence des WC publics sur les lieux y est pour quelque chose dans la dégradation de cette portion du Village touristique. Et l’on croit aussi que les séries de noyades seraient aussi dues à la profanation de cet endroit.