MARCHÉ DE POISSONS À FIOFIO - Le pire est à craindre


Après l’envahissement des poissonnières devant le bazar « Filao », au pont Fitim à Fiofio au bord de la RN4, hier matin, le pire est à craindre. C’est la gabegie totale car elles ont décidé de passer outre la décision et l’organisation de la commune de Mahajanga. Elles se sont installées à l’extérieur sur la voie publique et au bord de la route nationale. Le danger menace ces vendeuses car le pont Fiofio situé sur la nationale 4 est un axe dangereux et un point noir, source de fréquents accidents mortels. Le trafic est très dense avec la circulation des véhicules très nombreux sans cesse sur cette voie nationale. C’est une portion où la vitesse des voitures dépasse la limite autorisée. Certainement, des rassemblements devant le marché seront à observer dès l’aube et jusque dans la soirée. Les longues files de voiture seront également à prévoir et augmenteront à coup sûr. De plus, la propreté des lieux sera également menacée, d’ailleurs la vente de poissons nécessite des installations spéciales et de l’eau. Il y a un risque que les déchets soient jetés dans le grand canal et les mangroves. Si la commune ne prend pas rapidement une décision, cette mauvaise situation nuira à l’image de Mahajanga car c’est l’une des portes d’entrée de la ville. De surcroît, l’endroit où est construit le bazar est une zone tampon et une zone de mangroves, interdite à toute construction. L’infrastructure a été obtenue grâce au projet du comité local de développement (CLD), actuellement reconverti en Crédit d’investissement destiné à l’appui au développement (CIAD), octroyé par la vice-présidente de l’Assem­blée nationale Lalao Rahantanirina. Ce, afin de résoudre le problème des commerçants de poissons à Morafeno. D’ailleurs, la présidente de la délégation spéciale de la commune urbaine a tenu à remercier l’élue pour sa contribution. Mais, aujourd’hui, les marchands ne sont finalement pas satisfaits du projet.
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