La capitale est enveloppée d’un brouillard épais, un cliché de pollution urbaine. La ministre Baomiavotse Vahinala Raharinirina fait appel à la conscience de la population. Brume et chaleur suffocante persistent dans la capitale, ces derniers jours. Vendredi, des brouillards épais dissimulaient les nombreuses constructions et les monuments érigés sur cette colline sacrée comme le palais de la Reine à Manjakamiadana. La journée du 2 octobre, comme celle du 2 8 septembre, d’ailleurs, le taux de concentration en particules fines a été très élevé à Antananarivo, selon le ministère de l’Environnement et du développement durable. « La pollution de l’air à Antananarivo ressemble à celle des grandes villes des pays industriels. Le taux de particules fines à Antananarivo est, en ce moment, dix fois supérieur aux normes fixées par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) », alerte Baomiavotse Vahinala Raharinirina, ministre de l’Environne- ment et du développement durable. Elle fait appel à la conscience de tous. « Nous sommes les propres auteurs de cette pollution asphyxiante. On ne fait que scier la branche sur laquelle on est assis », lance-t-elle. Gaz nocifs Le Dr Salama Jean claude, directeur de la Gestion des pollutions, des déchets et de l’intégration de la dimension environnementale confirme que ce sont les activités humaines qui génèrent cette dégradation de l’environnement. Il cite, entre autres, les gaz des briqueteries, la combustion du charbon de bois, les gaz d’échappement des véhicules, les fumées rejetées par les usines, et les feux de brousse qui ont tendance à s’intensifier, ces derniers temps. ces gaz sont nocifs, ils sont toxiques. Selon le Dr Salama Jean claude, ils entraînent des maladies cardio-respiratoires, des maladies cutanées. ces polluants ont aussi des répercussions sur la tension artérielle. Ils pourront provoquer des cancers, plus tard. De nombreuses personnes qui ne supportent pas cette pollution de l’air, sont tombées malades. Les unes toussent, les autres ont les yeux irrités. « Cette pollution va nous coûter cher avec le coût du traitement des maladies », prévient-elle. Beaucoup reste à faire dans la lutte contre cette pollution de l’air. Mais le ministère de l’environnement semble être seul dans ce combat. « Malgré les nombreuses campagnes de sensibilisation et répressions que nous effectuons dans le cadre de la lutte contre les feux de brousse, nos actions resteront vaines, tant que nous continuons à brûler nos terres. La lutte contre les feux est une lutte commune. En même temps, il y a de nombreuses voitures qui ne devraient plus circuler. La qualité des carburants est aussi problématique », souligne Baomiavotse Vahinala Raharinirina. Elle affirme que son département cherche des solutions pour lutter contre cette pollution urbaine. En attendant des solutions pérennes, elle fait appel aux habitants de la ville d’Antananarivo, de faire du reboisement. « La verdure à Tsarasaotra et à Tsimbazaza n’est plus suffisante pour aspirer les carbones dans l’atmosphère de la capitale. Il faut planter des arbres et d’autres plantes », recommande-t-elle.
La capitale est enveloppée d’un brouillard épais, un cliché de pollution urbaine. La ministre Baomiavotse Vahinala Raharinirina fait appel à la conscience de la population. Brume et chaleur suffocante persistent dans la capitale, ces derniers jours. Vendredi, des brouillards épais dissimulaient les nombreuses constructions et les monuments érigés sur cette colline sacrée comme le palais de la Reine à Manjakamiadana. La journée du 2 octobre, comme celle du 2 8 septembre, d’ailleurs, le taux de concentration en particules fines a été très élevé à Antananarivo, selon le ministère de l’Environnement et du développement durable. « La pollution de l’air à Antananarivo ressemble à celle des grandes villes des pays industriels. Le taux de particules fines à Antananarivo est, en ce moment, dix fois supérieur aux normes fixées par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) », alerte Baomiavotse Vahinala Raharinirina, ministre de l’Environne- ment et du développement durable. Elle fait appel à la conscience de tous. « Nous sommes les propres auteurs de cette pollution asphyxiante. On ne fait que scier la branche sur laquelle on est assis », lance-t-elle. Gaz nocifs Le Dr Salama Jean claude, directeur de la Gestion des pollutions, des déchets et de l’intégration de la dimension environnementale confirme que ce sont les activités humaines qui génèrent cette dégradation de l’environnement. Il cite, entre autres, les gaz des briqueteries, la combustion du charbon de bois, les gaz d’échappement des véhicules, les fumées rejetées par les usines, et les feux de brousse qui ont tendance à s’intensifier, ces derniers temps. ces gaz sont nocifs, ils sont toxiques. Selon le Dr Salama Jean claude, ils entraînent des maladies cardio-respiratoires, des maladies cutanées. ces polluants ont aussi des répercussions sur la tension artérielle. Ils pourront provoquer des cancers, plus tard. De nombreuses personnes qui ne supportent pas cette pollution de l’air, sont tombées malades. Les unes toussent, les autres ont les yeux irrités. « Cette pollution va nous coûter cher avec le coût du traitement des maladies », prévient-elle. Beaucoup reste à faire dans la lutte contre cette pollution de l’air. Mais le ministère de l’environnement semble être seul dans ce combat. « Malgré les nombreuses campagnes de sensibilisation et répressions que nous effectuons dans le cadre de la lutte contre les feux de brousse, nos actions resteront vaines, tant que nous continuons à brûler nos terres. La lutte contre les feux est une lutte commune. En même temps, il y a de nombreuses voitures qui ne devraient plus circuler. La qualité des carburants est aussi problématique », souligne Baomiavotse Vahinala Raharinirina. Elle affirme que son département cherche des solutions pour lutter contre cette pollution urbaine. En attendant des solutions pérennes, elle fait appel aux habitants de la ville d’Antananarivo, de faire du reboisement. « La verdure à Tsarasaotra et à Tsimbazaza n’est plus suffisante pour aspirer les carbones dans l’atmosphère de la capitale. Il faut planter des arbres et d’autres plantes », recommande-t-elle.