Ambatondrazaka - Trois hommes corrompent un gendarme


Pour corruption active, trois hommes sont en prison depuis hier, à Ambatondrazaka. Ils cherchaient à acheter un gendarme avec 200 000 ariary contre la libération de proches. APPÂT repoussé. La gendarmerie de Manakam­bahiny Est, dans le district d’Ambatondrazaka, a présenté au parquet trois individus soupçonnés de corruption active, hier. Ces hommes ont tous été mis sous les verrous en attendant leur procès dont la date n’a pas encore été signalée. Ces prévenus étaient venus voir le commandant du poste avancé de la gendarmerie locale, samedi après-midi. Ils lui avaient proposé une offre contre la libération de deux de leurs proches impliqués dans un vol de bœufs. Ils avaient sorti dix billets de 20 000 ariary avec lesquels ils comptaient le soudoyer. Le gendarme avait catégoriquement refusé de prendre l’argent. Puis, le trio a insisté en rajoutant d’autres billets. « Pour l’honnêteté dans l’exercice de sa fonction, qui est déjà un comportement indissociable à la gendarmerie, le chef de poste a appliqué la loi en vigueur poursuivant la corruption », a communiqué le secrétariat d’Etat chargé de la gendarmerie nationale (SEG). Une enquête a alors été ouverte. Tous les trois ont été retenus pour pouvoir dresser leur procès-verbal. L’argent a été confisqué pour servir de pièces à conviction. Confisqué Au terme de leur garde-à-vue, ils ont été traduits au ministère public qui les a renvoyés derrière les barreaux. « Le secrétaire d’Etat chargé de la gendarmerie et le commandant de la gendarmerie ont loué la sincérité et la responsabilité du gendarme. Ils lui ont offert une récompense », a expliqué le service de l’infor­- mation du SEG. « Nous répétons souvent que la corruption est un ennemi du pays et la gendarmerie ne se laissera pas séduire », at-il souligné. C’est le quatrième cas de corruption active rapporté par la gendarmerie depuis le mois de juin. Des circonstances similaires se sont déjà produites à Ambohi­tompoina Antanifotsy, à Anosibe An’Ala, respectivement ­les 4­ et­ 20 juillet. Les auteurs avaient tous proposé de l’argent aux gendarmes pour qu’ils relâchent leurs complices arrêtés pour vol et blanchiment de zébus volés. Ils ont fini par se retrouver devant le parquet, puis, en prison.
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