Energie renouvelable - Des soutiens de poids pour le projet Volobe


La Confédération des natifs des trois régions de la province de Toamasina a fait une déclaration dans laquelle elle apporte son soutien à la concrétisation du projet Volobe. La construction d’une puissante centrale hydroélectrique. Des lignes commencent à bouger. La Rencontre des entreprises francophones de Paris l’a évoquée. Il s’agit de la poursuite de la transition énergétique à Madagascar. Par le recours à des ressources renouvelables pour produire de l’électricité à moindre coût et multiplier le nombre des habitants bénéficiaires. Le projet Volobe a toujours été présenté comme l’épine dorsale de cette louable intention. Ainsi, la Confédération des natifs des trois régions-Atsinanana-Alaotra-Mangoro et Analan­jirofo - de la province de Toamasina, résidents dans la capitale, a décidé de manifester son soutien inconditionnel à cette option. Pascal Michel Benango, président de Feara donne le ton. « La production d’une énergie électrique propre et accessible, sur tous les plans, pour la majorité de la population de l’Est, et pour Mada­gascar, est un grand défi que toutes les parties prenantes et acteurs du développement doivent relever ensemble. Partant de ce constat, nous, natifs et originaires des trois Régions de la province de Toamasina, ayant pris connaissance du projet Volobe 2, estimons que celui ci constituerait une réponse fiable et durable aux besoins en énergie de la population et des industries. En effet, sur la base des informations qui ont été mises à notre disposition, nous sommes amenés à statuer que le projet présente beaucoup d’avantages sur de nombreux plans technique, économique, social, environnemental… » Son homologue de Fizafa, Jeannet Olivier Ratovosoa renchérit. « Nous avons notamment appris que la production d’électricité atteindrait à terme 750 gwh/an. Pression L’équivalent la moitié de la consommation actuelle de Madagascar,celle de la province de Toamasina étant de 110-120 gwh/an. Le coût de concession de l’électricité à la Jirama serait de cinq à sept cents d’euros, moins de la moitié du coût actuel qui est de vingt-cinq cents d’euro. Et le projet présenterait une mise en compatibilité avec le plan Mecie. Nous présumons également, toujours selon ces données, que le projet contribuerait à l’amélioration des conditions sociales de la population locale en priorité, à la promotion du partenariat public privé, à la création d’emplois dynamiques, générateurs de revenu, l’accès à l’éducation et à la santé de meilleure qualité, l’installation des industries de transformation et de production alimentaire ». Il résume « d’une manière générale, ce projet Volobe amont peut être considéré comme une allégeance aux Velirano du président de la République, notamment le Velirano n° 2 concernant l’électrification pour tous et le Velirano n°7 en rapport avec la nécessité d’industrialisation de Madagascar et mérite, de ce fait, d’être soutenu et appuyé ». Roger Ravelojaona du Fizalaotra sollicite une intervention en haut lieu. « Ainsi, sous réserve que toutes ces informations qui nous avaient été transmises soient, d’une part, sincères et exhaustives et d’autre part, compatibles avec les attentes de l’État et du peuple malagasy, particulièrement sur les volets prix de vente envisagé par CGHV à l’État malagasy, prix de vente proposé par la Jirama aux consommateurs et le respect des exigences environnementales (Mecie), nous, natifs et originaires des trois régions composant la province de Toamasina, avons l’honneur de solliciter le président de la République de bien vouloir œuvrer pleinement à l’accélération du démarrage du projet et de faire en sorte que les retombées de celui-ci profitent prioritairement à la province de Toamasina en général et à la localité d’implantation en particulier ». La pression s’accentue ainsi pour faire avancer ce projet d’une importance certaine pour combler le déficit de la production d’électricité.
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