Messe à Soamandrakizay - Pèlerinage crépusculaire ce dimanche


La grande majorité des pèlerins qui vont assister à la messe dirigée par le pape François feront le trajet à pied. Le départ s’effectuera au crépuscule. Des chants catholiques fuseront de toutes parts, dans le crépuscule du dimanche matin. Les paroissiens d’Antananarivo, accompagnés par les pèlerins en provenance des cinq autres provinces, rejoindront le site Soamandrakizay à pied, en priant et en fredonnant des chants évangéliques. Le départ se fera très tôt, à deux heures du matin pour les uns, à quatre heures du matin pour les autres. « Nous devons être sur place avant huit heures. Pour arriver avant cette heure, nous allons quitter la Paroisse vers 4 heures du matin. Nous avons déjà fait une simulation du trajet. 10 kilomètres séparent notre Paroisse du site, il nous faut 2 heures 30 de temps pour parcourir cette distance », explique Théodore Rakotoarisoa, Père curé à l’Église Soanierana, hier. Dans cette Paroisse qui accueille les fidèles de Toliara, une veillée sera organisée dans la nuit du samedi, pour ceux qui ne pourront pas assister à la veillée papale du samedi. Ils s’y regrouperont pour partir ensemble vers Androhibe. Dernières instructions À Tsaramasay, le départ sera assez tôt. À 2 heures du matin, d’après un prêtre de la Paroisse. « Nous avons pris une marge de temps, car beaucoup de monde vont venir », indique-t-il. À l’Église catholique Antanimena, les cloches vont sonner à 2 heures 30 du matin, dimanche. « Ce sera l’appel au regroupement de tous ceux qui vont venir à la Grande messe. Le départ est prévu à 3 heures du matin et le trajet se fera à pied car la circulation des véhicules sera un peu difficile », lance Iravaka Ramambavololona, deuxième présidente du conseil pastoral de l’Église Antanimena. Les paroissiens de Manjakaray, quant à eux, partiront à 3 heures du matin. Les fidèles des Paroisses de la périphérie de la capitale et ceux des autres districts de la région d’Analamanga, quant à eux, seront au site Soamandrakizay dès le samedi. Côté hygiène, ils n’ont pas à s’en faire. Des infrastructures sanitaires ont été construites sur les lieux pour répondre aux besoins de chaque pèlerin. « Que chacun porte un chapeau, apporte de l’eau et quelque chose à manger. N’oubliez pas de porter quelque chose de blanc, c’est le code couleur d’Antananarivo », a rappelé Iravaka Ramambavololona, à un responsable de quartier de la Paroisse Antanimena.
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