Centre Mitsinjo - Les familles vulnérables appuyées


Cela fait maintenant un an et six mois que les rescapés d’Ambanin’Ampama­rinana ont quitté leur domicile considéré comme étant une zone rouge. La plupart d’entre eux n’ont pas encore été relogés, d’autres sont revenus dans leurs anciennes maisons. Et une partie est hébergée au niveau du centre d’accueil Mitsinjo « On ne sait pas encore où aller jusqu’à maintenant. On attend encore une solution de la part des responsables. On a été victime durant l’éboulement du 2019 », Christian Solonomen­janahary. Près de quinze ménages sont accueillis actuellement, s’ils étaient quarante-cinq auparavant. Des vivres leur ont été remis par le ministère de la Population, de la Protec­tion sociale et de la Promotion de la Femme collaboration avec le Secours Islamique de France. Les vivres sont composés de produits de premières nécessités et de kits d’hygiènes. Près de cinq cent personnes devront en bénéficier. « Nous sommes sensibles face aux difficultés engendrées par le COVID-19. Considérés comme des personnes vulnérables, nous apportons notre soutien à ces résidents grâce à ces dons », Benilde Mampouya, Chef de mission SIF. Les aides devront suffire pour six semaines, selon l’explication du ministre Nahari­mamy Lucien Irma. De leur côté, les victimes de l’éboulement demandent une solution à long terme. « Nous demandons une solution comme un village communautaire pour nous abriter. Dans ce village, nous pourrons nous développer et trouver des activités pérennes pour notre survie », enchaîne Samson Lala Michel.
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