Soavinandriana Itasy - Cinq cents litres de rhum artisanal saisis


Un père de famille a été arrêté avec ses cinq cents litres de rhum artisanal, samedi, à Soavinandriana Itasy. Il a accepté de payer une amende auprès de la contribution. Un homme de 32 ans s’est fait cueillir au stationnement de taxis-brousse de Soavinandriana Itasy, samedi à 12h30 par des policiers. Ceux-ci, au cours d’une patrouille, a remarqué la présence de vingt-cinq bidons de vingt litres, chacun rempli de rhum artisanal, soit cinq cents litres au total. Ils ont procédé à la saisie des marchandises en provenance d’Ambohibary, dans la commune rurale d’Ankaranana, du district de Soavinandriana. Le trentenaire, père de deux enfants, a été mis en examen au commissariat. « Je n’ai personne pour m’assister. Je me présente seul pour être enquêté », a-t-il déclaré. « Je sais très bien pourquoi je suis dans votre bureau. C’est au sujet de ces vingt-cinq bidons, ils m’appartiennent. Je produis moi-même le rhum et le vends à Soavinandriana où se trouvent mes clients », a-t-il reconnu. Il a expliqué à son enquêteur, « cela fait presque huit ans que je m’adonne à cette activité ». Mis à l’amende « Je reconnais que fabriquer, transporter et vendre du rhum artisanal sont illégaux, mais je l’ai quand même fait pour nourrir ma famille », a-t-il insisté. Au terme de sa garde-à-vue, l’homme a été mis à l’amende. De toute façon, il a déjà accepté de payer dix mille ariary par litre auprès de la contribution. Les rhums seront brûlés, selon les textes en vigueur régissant les produits prohibés saisis. La police de Soavi­nandriana Itasy renforce la lutte contre les stupéfiants. Il y a un mois, un couple a été pris en possession d’importante quantité de chanvres indiens, à Antranoroa. Leurs présumés complices ont été piégés à Analavory. D’après leurs aveux, des chauffeurs, étudiants et fonctionnaires sont leurs clients. « Nous ne devrions pas oublier que la consommation de drogues et de substances psychotropes pousse les accros à commettre un délit ou un crime », souligne la police nationale pour justifier l’opération anti-stupéfiant.
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