Sûreté aéroportuaire - La société CSPIM reprend du service


La CSPIM est de nouveau en charge de la sécurité aéroportuaire à Ivato. Elle remplace la SAMADA qui a présenté quelques défaillances dans sa gestion. Come back. Après l’arrêt des activités de SAMADA SA avant-hier, les acteurs du secteur aérien se veulent rassurant. À l’image du directeur général de la compagnie Air Madagascar, Besoa Razafimaharo, qui a expliqué que « les activités se poursuivent normalement à Ivato après les passations effectués ce matin entre SAMADA et la CSPIM ». Une déclaration effectuée par le DG d’Air Madagascar en marge de la conférence de presse conjointe organisé par la compagnie nationale et la présidence de Mada­gascar sur l’organisation du voyage des supporteurs des Baréa en Egypte qui partiront ce soir. SAMADA SA ou Sûreté aéroportuaire de Madagascar SA qui était en charge de la sûreté aéroportuaire à l’aéroport d’Ivato a été mis sous scellé par la gendarmerie pour des raisons évoquant le non respect des normes par la dite société. Ainsi, selon les déclarations du DG de la compagnie nationale, c’est la société CSPIM ou Compa­gnie de Sécurité Privée et Industrielle Madagascar qui a repris le flambeau depuis hier afin d’éviter un phénomène de vide dans la sûreté de l’aéroport. Une reprise d’activité qui correspond alors aux « mesures de sécurité » annoncées par Joël Randria­mandranto, ministre du Tourisme, des transports et de la météo­rologie, afin de gérer la période de flottement après que SAMADA SA ait été écarté. Pour rappel, cette dernière n’est autre que la filiale directe de CSPI France qui s’est vu confier par l’État malgache via l’aviation civile de Madagascar (ACM), en 2013 du projet de mise aux normes de la sécurité aéroportuaire à Madagascar. Investissement Un contrat de projet conclu avec l’ACM prévoyait entre autres des investissements sur le renforcement des systèmes de surveillance sur ces infrastructures. Notamment l’installation de scanner dans un peu moins d’une dizaine d’aéroport sur tout le territoire national et dont seul les aéroports d’Ivato et de Fascène ont été équipés jusqu’à récemment. « SAMADA n’est pas en règle. Cette société ne suit pas les normes», a argumenté le ministre du Transport pour confirmer la reprise des activités par la société CSPIM qui elle-même a déjà assuré la sureté de l’aéroport avant que SAMADA ne devienne le prestataire de CSPI France autrefois. Le 2 juillet, le receveur principal des grandes entreprises, de la direction générale des impôts, a envoyé un « Avis à tiers détenteur de deniers » au directeur général de l’Aviation civile de Madagascar le sommant de payer immédiatement et sans délai la somme de 38 032 056 547,36 ariary, montant des impôts et taxes dus par la société SAMADA. L’ACM a, à plusieurs reprises, demandé à CSPI France d’honorer le contrat signé qui stipule, outre la mise aux normes des huit aéroports, le paiement d’un pourcentage sur les redevances prises sur les passagers. Tous les recours ont été faits mis CSPI France ne s’est jamais exécuté jusqu’à cette mise sous scellé de ses biens.  
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